ANNE VALLERY-RADOT RUBRIQUES ART & CINÉ

ANNE VALLERY-RADOT RUBRIQUES ART & CINÉ

LES BAROQUES PREMIÈRE PARTIE : VERMEER, REMBRANDT, RUBENS, LES NÉERLANDAIS

 

 

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Johannes ou Jan Van der Meer, dit Vermeer ou Vermeer de Delft au Pays Bas ( Néderland) , baptisé à Delft le , et inhumé dans cette même ville le 

 

 

 

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On connaît peu de choses de la vie de Vermeer.

Il semble avoir entièrement été dévoué à son art dans la ville de Delft. 

Le 5 avril 1653, Johannes fait enregistrer devant notaire son intention d’épouser Catharina Bolnes, une catholique aisée — issue par sa mère, Maria Thins, d’une riche famille de marchands de briques de Gouda —, et le couple se fiance le même jour à l'Hôtel de ville de Delft.

Cependant, que ce soit pour des raisons financières, la situation de Vermeer étant de fait plus que précaire, ou pour des raisons d'ordre religieux, puisqu'il avait reçu une éducation protestante calviniste, le mariage se heurte dans un premier temps aux réticences de la future belle-mère, qui ne sont levées qu'après l'intervention du peintre — catholique — et proche de Vermeer, Leonard Bramer.

Le 20 avril, le mariage est conclu à Schipluiden, un village proche de Delft, et le couple s'installe d'abord un temps au « Mechelen », l'auberge héritée du père. On pense généralement, sans en avoir pour autant la preuve, que Johannes s'est entre-temps converti au catholicisme, pour expliquer la levée des réticences de Maria Thins.

Le couple aura, semble-t-il, onze enfants, dont quatre sont morts en bas âge On ignore jusqu'au prénom de l'un d'entre eux. Les dix autres, trois garçons et sept filles, ont été vraisemblablement baptisés dans l’église catholique de Delft, mais les registres paroissiaux de celle-ci ayant aujourd’hui disparu, la chose n’est pas tout à fait certaine.

Leurs prénoms apparaissent dans des testaments de la famille :

Maria, Elisabeth, Cornelia, Aleydis, Beatrix, Johannes, Gertruyd, Franciscus, Catharina et Ignatius.

Ce nombre, assez exceptionnel dans la Hollande du XVII ème siècle, dut constituer une charge considérable pour la famille, et explique peut-être le prêt qu'il se voit obligé de demander en novembre 1657 à Pieter Claesz. van Ruyven, précurseur de sa ruine finale.

 

Peu d'œuvres témoignent d'un écart aussi radical avec la biographie de l'artiste, le monde représenté dans ses tableaux étant totalement étranger aux réalités de son quotidien, à tel point qu'on a pu le considérer comme une échappatoire

 

 

 

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Vermeer n'est réellement mis en lumière que dans la deuxième moitié du XIX ème siècle, à partir du moment où le critique d'art et journaliste français Théophile Thoré-Burger lui consacre une série d'articles publiés en 1866 dans la Gazette des beaux-arts

Dès lors, sa réputation, soutenue par les hommages que lui rendent les peintres, notamment impressionnistes, et les écrivains, tel Marcel Proust, ne cesse de s'amplifier.

« Vous m'avez dit que vous aviez vu certains tableaux de Vermeer, vous vous rendez bien compte que ce sont les fragments d'un même monde, que c'est toujours, quelque génie avec lequel ils soient recréés, la même table, le même tapis, la même femme, la même nouvelle et unique beauté, énigme à cette époque où rien ne lui ressemble ni ne l'explique, si on ne cherche pas à l'apparenter par les sujets, mais à dégager l'impression particulière que la couleur produit. »

— Marcel ProustLa Prisonnière, 1925

Ses tableaux font l'objet d'une véritable traque, rendue plus vive encore par leur rareté, et attirant la convoitise des faussaires.

 

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La Laitière 1658

 

 

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Jeune femme à l'aiguière 1662

 

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Parmi les trente-quatre qui lui sont actuellement attribués avec certitude — trois autres faisant encore l’objet de discussions —La Jeune Fille à la perle et La Laitière comptent désormais parmi les œuvres les plus célèbres de l'histoire de la peinture, et Vermeer est placé, avec Rembrandt et Frans Hals, au rang des maîtres du Siècle d'or néerlandais.

 

 

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La jeune fille à la perle 1665 

 

 

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1666

 

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1666

 

 

 


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L'Astronome 1668

 

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Le Géographe 1669

 

 

 

 

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La Lettre 1670

 Si vous regardez de plus près , la femme qui écrit ci dessus porte sur sa tête un petit fichu blanc brodé de perles et la femme ci dessous porte des perles sur les cheveux autour de son visage et c'est absolument ravissant. 

 

 

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Une des caractéristiques de Vermeer, est sa technique « en pointillés » a laquelle les impressionnistes allaient revenir plus tard , consistant à figurer, par de petites touches granuleuses de peinture, des halos lumineux, ou « cercles de confusion », parce que Vermeer se servait d'une camera obscura archaïque.

Cependant, le caractère banalement « réaliste » de ces effets lumineux a été contesté, dans la mesure où ces cercles de confusion n'existent que sur des surfaces réfléchissantes, métalliques ou mouillées, non sur des surfaces absorbantes telles que la croûte d'un pain dans La Laitière.

On a donc proposé d'y voir moins le résultat passif d'une observation, qu'un effet subjectif du peintre, et caractéristique de sa manière.

 

D'un pinceau agile, Vermeer travaillait avec des couleurs unies sur de grandes surfaces rendues épaisses. C’est avec soin qu’il apportait des couches de pigments et de vernis, qui donnent à sa peinture cet éclat et cette fraîcheur caractéristiques.

 

 

Aucun autre artiste du XVII ème siècle n’utilisa autant que lui l’outremer naturel, un pigment extrêmement onéreux fait de lapis-lazuli broyé, dont il ne se servait pas uniquement pour peindre les éléments de cette couleur.

Ainsi, dans La Jeune Fille au verre de vin réalisé vers 1659-1660, la sous-couche correspondant aux ombres de la robe de satin rouge est constituée d'outremer naturel :

le mélange de rouge et de vermillon appliqué par-dessus acquiert de la sorte un aspect légèrement pourpre, frais et tranchant, d’une très grande force.

Cette façon de travailler fut sans doute inspirée à Vermeer par Léonard de Vinci qui avait observé que la surface de chaque objet participe à la couleur de l’objet qui se trouve juste à côté.

Cela signifie qu’aucun objet n’est entièrement vu dans sa propre couleur.

 

Le peintre employait également la terre d’ombre naturelle et l’ocre pour la lumière chaude d’un intérieur fortement éclairé, dont les couleurs multiples se reflètent sur les murs.

Mais il reste surtout célèbre pour son appariement du bleu et du jaune, par exemple pour le turban de la Jeune fille à la perle, ou les habits de La Femme en bleu lisant une lettre, qui avaient  frappé van Gogh.

D'autre part , si vous regardez bien dans certains tableaux de Vermeer ,vous remarquerez des tableaux dans le tableau ,comme dans "la femme jouant du virginal," dans "la lettre" , "la jeune fille au verre de vin" , "la femme à la balance"ou des cartes de géographie dans " la femme lisant une lettre" ou "la femme au luth". Et ce sont ces détails, entre autre, que je trouve admirables chez Vermeer.

De même que l'on retrouve sur la gauche de plusieurs tableaux, une fenêtre avec un ravissant vitrail , notamment dans "La lettre", "La jeune fille au verre de vin ", "jeune femme à l'aiguière".  La scène ainsi placée dans l'encoignure gauche reçoit la lumière d'une source unique et donne des contrastes d'une intensité remarquable.

 

 

 

 

 

Vermeer employait une "camera obscura", un instrument optique objectif qui permet d'obtenir une projection de la lumière sur une surface plane, c'est-à-dire d'obtenir une vue en deux dimensions très proche de la vision humaine. Elle servait aux peintres avant que la découverte des procédés de fixation de l'image conduise à l'invention de la photographie.

 

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Les peintres de la seconde moitié du XIX ème siècle redécouvrent et célèbrent Vermeer à la suite de la critique.

 Renoir par exemple tient La Dentellière du Louvre pour l'un des deux plus beaux tableaux du monde, tandis que van Gogh fait remarquer à Émile Bernard, dans une lettre de juillet 1888:

« la palette de cet étrange peintre », et notamment « l'arrangement jaune citron, bleu pâle, gris perle » de La Femme en bleu lisant une lettre, qui lui est si « caractéristique ». 

Van Gogh :

<<Il est vrai que l'on peut trouver dans les quelques toiles qu'i la peintes toute l'échelle des couleurs ;mais l"association du jaune citron ,du bleu pâle et du gris clair est chez lui aussi caractéristique que l'harmonie du noir, du gris et du rose chez Velasquez.>>

Camille Pissarro, quant à lui, considère la Vue de Delft comme un de ces « chefs-d'œuvre hollandais qui se rapprochent des impressionnistes »

 

Vue de Delf 1661

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Au niveau de la composition picturale, la peinture baroque se caractérise tout d'abord par l'utilisation de nombreuses couleurs chaudes et vives qui vont du rose au blanc en passant par le bleu.

D'autre part, les contrastes sont très présents, avec des jeux de lumière et d'ombre qui peuvent notamment être utilisés pour mettre en avant la masse musculaire de l’homme.

En opposition avec l'approche typique de la Renaissance, qui a un éclairage de la toile uniforme, l’éclairage de la toile baroque se fait par taches.

Cette technique attire l'attention sur certaines zones et en laisse d’autres dans la pénombre (utilisation du clair-obscur).

 

La toile baroque donne des expressions faciales aux personnages présents sur la toile pour faire passer des sentiments. 

 Le choix des costumes fait souvent référence à l’antiquité. Des étoffes sont également disposées comme des rideaux pour faire une théâtralisation de la scène.

Le baroque s’oppose donc de diverses façons à la Renaissance :

c’est une période de rupture qui veut représenter le changement. Les œuvres baroques se différencient par leur intérêt pour le changement, le mouvement, l’instabilité des choses.

Au XVIII siècle, le style rococo est apparu comme un dérivé de la peinture baroque, plus décadent, plus léger, souvent frivole et érotique.Les maîtres français WatteauBoucher et Fragonard sont représentatifs de ce style, tout comme Giovanni Battista Tiepolo et Thomas GainsboroughJean Siméon Chardin est quant à lui considéré comme le meilleur peintre français du XVIII ème siècle. 

Criblé de dettes, père de dix enfants, marchand de tableaux, comme son propre père qui possédait une auberge dans la petite ville de Delft, le Hollandais Johannes Van Der Meer, dit Vermeer, meurt en 1675 à l’âge de 43 ans. On l’enterre dans l'indifférence générale.

L'on peut dire que Vermeer est un des meilleurs portraitistes intimistes de la bourgeoisie Hollandaise du XVII èm siècle. Les scènes de la vie quotidienne qu'il peint sont sereines , la lumière nacrée reflète la couleur d'une manière profonde et les personnages , les femmes en particulier, sont tranquillement affairées . 

 

 

 


 

 

 

 

Blaise Ducos, le commissaire de l’exposition au grand Palais en 2017:

 « Ce que montre l’exposition c’est que Vermeer n’est pas toujours l’initiateur de ces scènes de genre raffinées et élégantes. Il intervient plutôt en fin de chaîne, il est celui qui réagit, transforme par soustraction, par épuration. Et tout ce qu’il enlève, il le remplace par de la lumière et de l’espace  — qui sont les vrais sujets de sa peinture… »

Rembrandt

 

Rembrandt Harmenszoon van Rijn en néerlandais , habituellement désigné sous son seul prénom de Rembrandt, né à Leyde le  ou 1607 et mort à Amsterdam le , est généralement considéré comme l'un des plus grands peintres de l'histoire de la peinture, notamment de la peinture baroque.

Fils d'un riche meunier, dont le moulin se dresse au bord d'un ancien bras du Rhin (d'où le nom de famille « Van Rijn »), Rembrandt fait des études classiques qui lui permettent de s'inscrire à l'université – mais, sans doute, ne la fréquente-t-il pas, car il décide de se consacrer à la peinture.

 

En 1621, il entre en apprentissage à Leyde et, comme le métier l'exige alors, il se forme à la préparation de la toile et des couleurs, puis à la technique du dessin. En 1624, il se rend à Amsterdam, où il est accueilli dans l'atelier de Pieter Lastman, un émule du Caravage, qui est alors le meilleur peintre d'histoire de la ville.

 

De retour à Leyde en 1625, Rembrandt, âgé seulement de 18 ans, ouvre son propre atelier et, en 1628, il prend un élève qui n'est autre que Gerard Dou.

À cette époque, les artistes travaillent à la commande. Mais, en Hollande, celle-ci ne peut émaner ni de l'Église, car les temples protestants n'exposent pas de peintures, ni de l'État, car le stathouder, membre de la famille d'Orange, qui le dirige est plutôt un chef militaire qu'un souverain susceptible d'exercer un mécénat.

En revanche, dans un pays devenu puissance commerciale, les nombreux bourgeois qui se sont enrichis désirent faire faire leur portrait ou acheter des tableaux. Aussi Rembrandt choisit-il, à la mort de son père en 1631, de se fixer à Amsterdam, qui est la capitale économique de la Hollande.

 

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Autoportrait

 

Maître absolu du clair-obscur en son siècle, Rembrandt fut le type même de l'artiste en qui s'incarne le mythe du génie créateur. Il représente aussi un modèle d'artiste-philosophe, dont la longue méditation sur le sens de la destinée humaine a une portée universelle.

 

La leçon d'anatomie du docteur Tulp

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À Amsterdam, Rembrandt entreprend aussitôt la composition qui va lui apporter la célébrité, la Leçon d'anatomie du docteur Tulp (1632), appartenant au genre alors très prisé du portrait collectif.

 

 

Tandis que sa femme Saskia se meurt, Rembrandt achève la Ronde de nuit en 1642, qui marque son entrée dans la période des vicissitudes, tant matérielles que morales.

 

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 La Ronde de Nuit

 

Dessinateur d'une remarquable fécondité et modernité, Rembrandt est aussi l'auteur de près de 300 gravures de paysages, sujets religieux et mythologiques ; à ce titre, il est considéré comme le plus grand aquafortiste de tous les temps .

 

 

les Trois Arbres

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Jésus prêchant.

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Son style évolue de la même manière dans son œuvre peint et dans son œuvre gravé.

 

 Autoportraits 

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C'est autant à travers lui-même, soixante-deux autoportraits étant authentifiés, qu'à travers ses proches et tous ceux qu'il rencontre que Rembrandt représente la condition humaine et scrute son mystère – quand ce n'est pas en s'inspirant d'épisodes bibliques.

 

le Christ se révélant aux pèlerins d'Emmaüs, 1648

 

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Il apparaît que de nombreux tableaux furent sans doute exécutés par des assistants qui travaillaient dans l'atelier du maître, ou qu'ils en sont des copies tardives. Ce n'est pas la preuve que Rembrandt manquait d'originalité, mais plutôt que, pour affirmer la singularité de son œuvre, il avait lui-même encouragé la reproduction de sa manière de peindre.

 

 

 

 

Avec Rembrandt, la moindre scène quotidienne s'élève à un sens métaphysique qui ne laissera pas de fasciner peintres et écrivains au cours des siècles.

 

Rubens

 

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Pierre Paul Rubens naît à Siegen en Westphalie, dans le Saint-Empire romain germanique à 300 km d'Anvers. Il est le sixième enfant de Jan Rubens, avocat protestant prospère nommé échevin de la ville d'Anversen , et de Maria Pypelinckx , fille d'un marchand de tapisseries.

 

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À Anvers, il reçoit une éducation humaniste, étudiant le latin et la littérature classique. À l'âge de 14 ans, il est placé en apprentissage de 1589 à 1598, d'abord chez le peintre Tobias Verhaecht, puis chez quelques peintres éminents de son époque, entre autres Adam van Noort et Otto van Veen.

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Sur les conseils de ces peintres éminents, Rubens part pour l'Italie de 1600 à 1608 pour étudier les œuvres de la Renaissance. Il séjourne notamment à GênesMantoueVenise et Rome où il assimile les styles et copie les œuvres de Raphaël, du Caravage, et surtout du Titien dont il retient la fougue du coloris. 

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Il s'installe ensuite dans la ville de Mantoue, sous la protection du cardinal Montalto au service du duc Vincent de Gonzague chez qui il devient peintre de cour. Grâce au soutien financier du duc, Rubens peut voyager à Rome en passant par Florence en 1601. Là, il étudie l'art classique grec et romain et il réalise des copies de grands maîtres italiens. 

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À son retour à Anvers en décembre 1608 où sa mère agonise, le souvenir de l'Italie se perpétue également dans sa signature, qui ne changera jamais : « Pietro Paolo Rubens ». Ses voyages lui ont également permis de comprendre le français, l'allemand, l'italien, l'espagnol et le latin.

 

 

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 le , il épouse Isabella Brant, fille de Jan Brant, citoyen d'Anvers influent et humaniste. De cette union naissent trois enfants : Serena (1611), Albert (1618) et Nicolas (1619)

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En , Rubens est nommé peintre officiel de la cour d'Albert et Isabelle, souverains des Pays-Bas de 1609 à 1621. Il reçoit la permission spéciale d'installer son atelier à Anvers plutôt qu'à la Cour de Bruxelles, mais aussi de travailler pour d'autres clients que les seuls souverains.

 

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En 1610, Rubens déménage dans une nouvelle demeure, palais qu'il avait fait construire et où il vécut une grande partie de sa vie, la Rubenshuis, actuellement devenue musée.

 

 

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Portrait de sa fille Clara Serena Rubens (1618), qui décédera en 1623, à l'âge de douze ans.

 

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 En 1621, la reine de France Marie de Médicis lui demande de réaliser deux grands cycles allégoriques célébrant sa vie et celle de son défunt mari, le roi Henri IV, pour décorer la Galerie Médicis du Palais du Luxembourg à Paris. Rubens achève le Cycle de Marie de Médicis en 1625 qui est actuellement exposé au musée du Louvre, mais il ne peut pas terminer celui d'Henri IV.

 

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  « Je n’ai pas abandonné l’espoir que mon souhait de voyager en Italie soit bientôt réalisé. Mon désir ne fait que croître un peu plus chaque jour. » (Rubens, dans une lettre de 1629).

En 1624, Rubens est anobli en tant que « noble de la maison de la sérénissime infante » par Philippe IV d'Espagne et plus tard, en 1630, fait chevalier par le roi Charles 1er  d'Angleterre pour le récompenser de ses efforts diplomatiques à faire aboutir un traité de paix entre l'Espagne et l'Angleterre au sujet des Pays-Bas espagnols et des Provinces-Unies

 

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 Entre 1627 et 1630, la carrière diplomatique de Rubens est particulièrement active.Il voyage entre les Cours d'Espagne et d'Angleterre, essayant de ramener la paix entre les Pays-Bas espagnols et les Provinces-Unies.

 

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Rubens passa les dix dernières années de sa vie à Anvers. Sur un plan artistique, il obtint de nouvelles commandes des Habsbourgs et il continua à travailler pour des clients étrangers, en réalisant par exemple les peintures des plafonds de la Maison des banquets du palais de Whitehall, mais il a aussi exploré d'autres voies artistiques plus personnelles, composant des paysages. 

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Le Paysage à l'arc-en-ciel (1635, musée du Louvre, Paris)

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Rubens a mis au point son propre langage pictural, influencé par les italiens, pour une vitalité et une virtuosité dans sa technique et une joie de vivre dans ses tableaux.Rubens compte parmi les premiers artistes enrichis de toute l'histoire de l'Art.  

ANNE VR(-_-)xxx



21/10/2018
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