DALIDA : UNA BELLISSIMA RAGAZZA
Dalida 1933-1987
Iolanda Gigliotti est née le 17 janvier 1933, dans les faubourgs du Caire. Mais elle n'est pas Egyptienne.Son passeport est italien, sa famille est italienne... et Dalida elle-même colportera toujours l'image d'une belle et fougueuse Italienne : ses ancêtres sont originaires de Serrastretta, en Calabre. Son père, Pietro Gigliotti (1904-1945), est premier violon à l'Opéra du Caire ; elle le suit en coulisse lors de ses répétitions, entonnant des airs d'opéra Sa mère, Filomena d'Alba, est couturière.
Elle est la seule fille d'une famille de trois enfants :Orlando est l'aîné ; son frère cadet, Bruno, est né en 1936 (par la suite,il prendra pour nom de scène Orlando, le prénom de son frère aîné, et deviendra l'agent artistique de Dalida).
De son enfance au pays des pyramides, Iolanda retiendra surtout un méchant virus qui s'attaque à ses yeux alors qu'elle n'est âgée que de dix mois.Le médecin diagnostique une ophtalmie, affection assez courante, paraît-il, dans un pays où le vent, souvent, s'allie au sable pour corrompre les plus doux regards. Le mal est assez bénin ;le traitement, en revanche, s'avère drastique.Il faut bander les yeux du bébé plusieurs semaines durant Priver de vue celui ou celle qui vient à peine de naître est un bien cruel châtiment pour qui ne l'a pas mérité et souhaite découvrir la vie. Iolanda étant parvenue à arracher l'instrument de torture, il faut alors lui entraver les poignets pour l'empêcher de recommencer. Un calvaire... un calvaire inutile…
Soignée trop approximativement, l'infection a touché le nerf optique.Le mal a occasionné un strabisme convergent. Lorsque la douleur s'estompe, un œil semble mort et de violents maux de tête accablent la gamine. Dès l'âge de dix-huit mois, une première opération est tentée. Une deuxième suivra à quatre ans. La petite fille doit porter d'énormes lunettes pour se protéger de la lumière violente du soleil égyptien. A l'école, on la surnomme "quat'z'yeux"
Elle qui rêvait de devenir actrice de cinéma ! Dès lors, pas question, pour l'aspirante starlette, d'hésiter une seule seconde à tenter une troisième intervention chirurgicale qui devrait, en théorie, lui permettre de retrouver son physique irréprochable.
Elle accepte avec beaucoup de courage mais également de dépit les souffrances qui sauveront sa vue et son regard.Mais… pas de miracle à attendre : au début des années 1980,l'artiste qui ne supportait plus de sentir la menace permanente de son nerf optique sur le point de lâcher, au risque de perdre la vue, autorisera une double opération : une quatrième, puis enfin une cinquième opération seront effectuées vers la fin de sa vie, à seulement quelques semaines d'intervalle l'une de l'autre .
Elle étudie dans une école religieuse de Choubra et fait ses premiers pas sur la scène du club de théâtre de l’école.
Iolanda Et ses deux frères Orlando à droite et Bruno à gauche (qui se fera appelé aussi Orlando et sera son manager)
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, son père,comme tous les immigrés italiens, est interné dans le camp de Fayed, près du Caire. Tous les deux mois, elle lui rend visite, mais le voit progressivement dépérir. Il revient du camp en 1944 avec des migraines et l'amertume de sa carrière gâchée. Toute la famille devra subir son instabilité psychologique. Il meurt d'une congestion cérébrale un an plus tard.
Après avoir travaillé dans la maison de couture Donna où elle devient mannequin, elle remporte en Égypte quelques concours de beauté, dont le titre de « Miss Égypte 1954 », et tourne dans plusieurs films de série B.
1954
Puis à l'âge de 21 ans elle gagne Paris dans l'espoir de faire carrière dans le cinéma. Mais elle prend rapidement conscience du fait que son maigre bagage ne pèse rien aux yeux des producteurs français et s'oriente alors vers la chanson. Après des cabarets de second ordre, elle passe à la Villa d'Este, dans un répertoire à l'exotisme latin.
Au début de sa carrière, Iolanda Gigliotti a pour nom de scène « Dalila », mais ce pseudonyme faisant trop penser aux mythiques Samson et Dalila, elle le change très vite en « Dalida » sur les conseils de Marcel Achard.
Le Film 2017
DALIDA de Lisa Azuelos ( fille de la chanteuse et actrice Marie Laforêt et de Judas Azuelos un homme d'affaires marocain ; à son actif " Comme t'y es belle" , "LOL"et "Une Rencontre ") Film français, 2 h 04
« La vie m’est insupportable. Pardonnez-moi. » C’est par ces deux phrases que Dalida a expliqué son suicide le 3 mai 1987. La chanteuse et actrice française née Iolanda Cristina Gigliotti en Égypte cinquante-quatre ans plus tôt a cumulé les records : plus de 120 millions de disques vendus, 2000 chansons enregistrées, 70 disques d’or.
La cinéaste Lisa Azuelos a voulu réaliser un’biopic’ (biographie filmée) sur Dalida, l’artiste publique, mais aussi sur Iolanda, la femme privée, qui a eu une vie, notamment amoureuse, compliquée.
Éprise d’un homme plus jeune, elle a décidé d’interrompre sa grossesse, alors qu’elle rêvait d’enfants et de famille. Une décision déchirante et un désastre médical qui l’a rendue stérile.
« Je voulais qu’on la comprenne, que l’on excuse son geste final, explique la réalisatrice. Sa malchance a été d’être une femme moderne dans une époque qui ne l’était pas ! À vingt-cinq ans près, elle aurait pu garder ce bébé « hors mariage » ou avorter dans des conditions qui ne l’auraient pas rendue stérile. Elle n’aurait – peut-être – pas été malheureuse au point de se suicider. »
Ce Biotic de Dalida est plus centrée sur sa vie privée que sur sa carrière mais comme le choix de ses chansons découlait de ses Amours ,tout se tient et tout est logique ;L'Actrice italienne Sveva Alviviti est absolument fabuleuse , on croirait voir Dalida tant elle lui ressemble ,Bravo à la maquilleuse !!
Le jeu de l'actrice est époustouflant surtout lorsque elle chante en playback "je suis malade ", un truc de ouf !!!
je m'y croyais tellement que j'ai failli applaudir plusieurs fois !!J'ai mieux compris la femme que la chanteuse et en ce cas le but de Lisa Azuelos est atteint .
j'étais trop jeune pour m'intéresser à Dalida et ce n'était pas une de mes chanteuses préférées mais aujourd'hui je dois dire que cette femme m'a intriguée ,même un peu fascinée et j'ai éprouvé une certaine "tendresse" pour elle .
Le choix de ses amours l'a brisée ;elle cherchait la stabilité dans la passion ou la brièveté d'une relation ;après avoir vécu le plus grand et le plus bel Amour de sa vie ce n'est pas possible ;
Les hommes de sa vie ont toujours voulu une part du gâteau et elle le savait ,ils étaient plus amoureux de la chanteuse que de la femme .cette femme ,qui ,comme elle le dira un jour, était restée"la petite fille aux yeux bandés qui a peur du noir "; celle qui court après son père lorsqu'il est arrêté et celle qui pleure car elle est la risée des filles de sa classe qui la traite de " Quat 'z'yeux"; celle qui est chanteuse alors qu'elle voulait être actrice .
Cette femme qui joue les séductrices car elle veut plaire , elle veut être aimée en tant que "Iolanda "mais c'est impossible "Dalida " à pris toute la place .............
La solitude qui fait place à la montée d'adrénaline provoquée par la représentation sur scène et l'amour du public est -elle tout d'un coup comme un manque ,comme une descente trop rude ...??
Dalida chante "Pour ne pas être seule :l'on peut aussi se sentir très seule avec quelqu'un ........
Elle disait :"Je veux être une femme comme toutes les autres "et je ne sais plus qui lui a répondu :" mais toutes les autres femmes veulent être comme toi ! "
Et la maternité qui aurait peut-être pu combler le vide ,le gouffre,ne viendra jamais et ce qui est cruel c'est que c'est "elle même "qui s'est auto détruite en avortant; peut -on se remettre d'une chose pareille ??
Sentiments de Regrets ,de culpabilité,de punition ;trop d'événements tragiques .
Mais n'est ce pas tout simplement parce que certaines choses sont " Au-delà "de ce que peut "supporter" un être humain que" Iolanda la femme" a craqué , tandis que "Dalida" était au Top de sa carrière ?
La réponse est dans sa décision de quitter la vie le 2 mai 1987 .
Je dois dire que si je n'avais pas été invitée à une projection privée je ne serai sans doute pas allé voir ce film et j'aurai raté quelque chose car je l'ai adoré .
ANNE VR (-_-)xxx
1956
Bruno Coquatrix remarque Dalida à la Villa d'Este et au Drap d'Or (restaurants-cabarets parisiens). Il lui suggère de participer à un concours pour amateurs, « Les Numéros 1 de demain »,organisé à l'Olympia le . Sont présents Eddie Barclay,jeune producteur de disques (qui vient d'importer le disque microsillon des États-Unis en France), et Lucien Morisse, directeur des programmes d'Europe .
Vincent Perez en Eddie Barclay , Sveva Alviti en Dalida ,jean paul Rouve en Lucien Morisse et Patrik Timsit en Bruno Coquatrix
Avec Bruno Coquatrix
Lucien Morisse est subjugué par le charme oriental de Dalida,il la convoque dans ses bureaux de la rue François Ier et prend sa carrière en main.
Eddy Barclay , Dalida et Lucien Morisse
La chanteuse fait éditer son premier album dans de nombreux pays, dont les États-Unis. Le , Norman Granz,l'imprésario d'Ella Fitzgerald, profite de la venue de Dalida aux USA pour lui proposer un contrat de 15 ans à Hollywood.Toutefois, la chanteuse décline la proposition (un même contrat lui sera proposé en décembre 1978, qu'elle refusera à nouveau).
1961
Lucien Morisse, qui l'épouse le , en fait rapidement une immense vedette populaire, grâce à des succès comme Come prima, Gondolier, Les Gitans,Histoire d'un amour, J'ai rêvé, Les Enfants du Pirée, Romantica. Son répertoire, très méditerranéen, plait aux Français. La chanteuse, surnommée « mademoiselle Juke-Box », devient la première artiste à ouvrir son fan-club.
Avec Lucien Morisse
Il s'agit avec Lucien Morisse non pas d'un mariage d'amour, mais plutôt d'un acte de reconnaissance envers celui qui a fait d'elle une vedette. Aussi vit-elle, dès le début de son mariage, une liaison, de 1961 à 1963, avec l'artiste-peintre Jean Sobieski.
Lucien Morisse tente alors de stopper la carrière de Dalida, qui fait l'objet de critiques et d'intimidations , l'adultère ne plait pas au public .
Elle persévère néanmoins et Lucien Morisse reconnaît son triomphe personnel à l'Olympia en décembre 1961.
Leur divorce est prononcé en 1962.
À l'âge adulte, plusieurs épreuves se sont succédé dans la vie de Dalida ,notamment après sa courte liaison avec l'acteur et peintre Jean Sobieski, de 1961 à 1963 – un des rares hommes de sa vie à ne pas avoir trouvé la mort dans des circonstances tragiques.
Avec Jean Sobiesky
Niels Schneider joue Jean Sobiesky
1963
À la suite de sa séparation d'avec Jean Sobieski, Dalida connaît une histoire amoureuse avec le journaliste Christian de La Mazière ; leur relation prend fin en 1966.
Delon
À Rome, elle vit une courte idylle avec Alain Delon.
1967 Luigi Tenco
Le , Dalida participe au Festival de San Remo avec Luigi Tenco, le nouvel homme de sa vie ;
Sous l'emprise conjuguée de l'alcool et de calmants, ce dernier échoue et le titre, " Ciao amore ciao," n'est pas retenu par le jury.
Profondément déçu, le jeune chanteur se suicide en se tirant une balle dans la tête dans sa chambre d'hôtel.
Alessandro Borghi joue Luigi Tenco
Inquiète, Dalida se rend à l'hôtel et découvre le corps de son compagnon. Ils avaient décidé, ce soir-là, d'annoncer leur projet de mariage à leurs proches .
Le , elle interprète Ciao amore ciao avec l'intention de chanter pour la dernière fois.
Dix jours plus tard, le 26 février, elle tente de mettre fin à ses jours par une surdose de barbituriques, à l'hôtel Prince de Galles à Paris.Retrouvée inanimée, elle reste cinq jours dans le coma et sa convalescence dure des mois. Elle ne peut remonter sur scène qu'en octobre de la même année pour un concert à l'Olympia.
1967 Lucio
Un autre drame a également marqué la chanteuse : en décembre 1967, tout juste remise de sa première tentative de suicide, elle rencontre un étudiant romain, Lucio, âgé de 22 ans , elle en a 34 ans .
<<Lucio s’est approché de Dalida avec les poèmes et les chansons de Tenco. Immédiatement, elle a vu en lui Luigi.
Elle a fait une projection sur lui de son amour perdu, ce jeune homme qui était en vérité bien différent. Ce garçon avait certes quelques airs mais c’est tout. Lucio n’a jamais su qu’elle attendait un enfant de lui ! Dalida ne voulait pas d’un enfant sans père. Vu que Lucio était plus jeune qu’elle, ma soeur ne voulait pas gâcher son avenir. C’est pour ça qu’elle lui a caché la vérité !
Ma soeur s’est sacrifiée pour lui ! Elle a pris cette décision toute seule. Lucio n’a même pas compris pourquoi Dalida avait mis fin à leur relation !>> Orlando
Dalida se retrouve enceinte et décide d'avorter, sans en parler à personne d'autre qu'à son frère et à sa cousine. L'opération,réalisée en Italie dans des conditions clandestines (l'avortement n'était pas autorisé), la rend stérile, ce dont elle souffrira le reste de sa vie .
Orlando :
<< Que les choses soient claires. Il venait d’avoir 18 ans, c’est une chanson inspirée du film "Le blé en herbe." André Manoukian, un ami formidable, m’avait invité sur le plateau de l’émission La vie secrète des chansons sur France 3.
C’est lui qui m’a lancé sur cette histoire en me posant cette question sur la chanson "Il venait d’avoir 18 ans. "Il avait certainement dû lire cette biographie sur ma sœur (NDR : Dalida, « mon frère tu écriras mes mémoires », de Catherine Rihoit et Orlando, paru chez Plon en 1998) qui révélait le drame derrière la chanson.>>
La période de crise traversée à partir de 1967 correspond à un changement d'orientation dans sa carrière. Parallèlement, Dalida entame une thérapie et lit Teilhard de Chardin et Freud.
Ricardo Scamarcio , jeune acteur italien en vogue ,joue" Bruno/ Orlando "
1969
Par ailleurs, entre 1969 et 1971, Dalida a pour compagnon le philosophe et écrivain Arnaud Desjardins mais, celui-ci étant marié, ils préfèrent mettre fin à cette liaison.
1972
Vers 1972, elle a une courte relation avec le chanteur Richard Stivell,qui lui avoue être déjà marié.
1972-1981 Richard Sanfray "Le Comte" de St Germain
Nicolas Duvauchelle joue Richard Sanfray
Le , Richard Chanfray, qui fut son compagnon pendant neuf ans, de 1972 à 1981, met fin à ses jours avec sa nouvelle compagne, près de Saint-Tropez, par inhalation des gaz d'échappement de sa voiture.
Avec Richard Chanfray " Le Comte de St Germain"
1975
Son grand ami, le chanteur Mike Brant, se donne à son tour la mort le . Dalida lui avait permis de chanter en première partie de son Olympia à l'automne 1971 et avait contribué à son succès en France. Elle avait été la première à se rendre au chevet du chanteur israélien lors de sa première tentative de suicide, le .
1979 François Mitterrand
Au cœur de la vie privée de Dalida se trouve également une relation présumée avec François Mitterrand, qui lui fut prêtée dès 1979.
Cette liaison n'est ni infirmée ni confirmée par Orlando,
Dalida, qui se définissait comme gaulliste dans sa jeunesse, fait partie des artistes apportant leur soutien au candidat socialiste lors de l'élection présidentielle de 1981.
Jacqueline Pitchal la femme du psychanaliste de Dalida aurait eut l'indiscretion de dévoiler :
« Dalida avoue une idylle avec un homme passionnant, admirable.Il s'est marié très jeune, sa position ne lui permet pas de divorcer,mais son couple est libre... Il s'appelle François. »
Suivent des rendez-vous discrets dans sa maison de Montmartre,rue d'Orchampt, lui arrivant avec sa rose sous le bras et une casquette sur la tête, elle préparant un dîner fin aux chandelles...« Lorsqu'il ne vient pas en taxi, il vient en voiture, et se gare rue Lepic, raconte Jacqueline Pitchal dans Match. Il arrive souvent seul,sans chauffeur, ni garde du corps. Il prend beaucoup de risques lorsqu'il ne trouve pas de place et qu'il est obligé de faire le grand tour... »
Puis, un soir, Dalida reçoit un coup de téléphone la prévenant que Mitterrand sera officiellement élu président dans quelques minutes. À partir de ce moment-là, tout bascule. Ce qui apparaissait comme une douce liaison cachée - Mitterrand s'invitait régulièrement chez Dalida, bouquet de roses à la main, pour un dîner romantique - se transforme en histoire gênante."Un matin, Dali est réveillée par un bruit infernal provenant de la rue, celui de marteaux-piqueurs. Les ouvriers installent des réverbères.Ordre des services secrets... Ils craignent que le président ne soit pris dans une embuscade".
L'histoire d'amour se transforme en enfer. Mitterrand est surnommé Mimi l'Amoroso. "À Montmartre, les gens jettent des prospectus injurieux par-dessus le mur du jardin de Dalida".Jusqu'au jour où, juste avant son passage à l'émission télé L'heure de vérité , Mitterrand lui demande, par lettre, de ne rien dévoiler de leurs rapports. Elle a compris que le pouvoir les avait séparés. "Elle s'y attendait, certes, mais cela ne l'a pas empêchée de garder de cette liaison une grande blessure".
Cette prise de position (elle précise néanmoins avoir soutenu un homme et non un parti) la dessert professionnellement et provoque, pendant quelques années, la division de son public qu'elle ne réunira tout à fait qu'après sa mort.
En 1983, des journalistes s'interrogent sur l'éventuelle signification politique de la bise échangée avec Jacques Chirac dans une soirée privée de Line Renaud. En réponse, Dalida affirme être apolitique et ne chanter que pour son public.
1985
Après sa rupture avec Richard Chanfray, Dalida a encore quelques compagnons. Au moment de son décès, Dalida est en couple avec François Naudy, un médecin rencontré en 1985.Encore une fois, la déception est au rendez-vous, ce dernier se montrant de plus en plus fuyant au fil du temps.
Durant la dernière année de sa vie, revenant du tournage du Sixième Jour dans lequel elle a interprété La Lavandière Saddika à laquelle elle s'identifiait coupée de son public jusqu'à la rentrée 1987 pour cause de préparation d'une comédie musicale (dans aquelle elle devait jouer le rôle de Cléopâtre) et d'une pièce de théâtre, Dalida tombe dans une profonde dépression. Elle se produit pour la dernière fois en concert en Turquie les 26, 27 et , à Antalya, au théâtre antique d'Aspendos.
Le , elle fait croire à ceux qui l'entourent qu'elle va voir dans la soirée la comédie Cabaret de Jérôme Savary, jouée au théâtre Mogador, et dîner en ville avec François alors que ce dernier a en réalité annulé le rendez-vous.
Se sentant vieillie et délaissée, elle se suicide par surdose de barbituriques dans sa maison du 11 bis rue d'Orchampt .
Elle laisse deux lettres, l'une à Orlando et l'autre à son compagnon François, ainsi qu'un mot, sans doute à l'attention de son public : « La vie m'est insupportable. Pardonnez-moi »
Son habilleuse découvre son corps inerte le 3 mai, en fin d'après-midi. Elle est inhumée le au cimetière de Montmartre.
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