THE TORTURE REPORT AFTER SEPTEMBER 11 TH
The Report est un film politique dramatique américain écrit et réalisé par Scott Z. Burns, sorti en 2019. A voir sur Amazone Prime Vidéo .
Après les attentats du 11 septembre 2001, la CIA se lance dans la guerre contre le terrorisme en pratiquant notamment des interrogatoires brutaux voire sadiques sur les détenus arrêtés et emprisonnés.
Daniel J.Jones (Adam Driver)
La sénatrice de la Californie au congrès des États Unis ,Dianne Feinstein du parti démocrate charge l'un de ses hommes, Daniel J.Jones de mener une enquête sur le programme de détention et d'interrogatoires fondé par la CIA à la suite des attentats du 11 septembre 2001, et découvre jusqu'où l'agence de renseignements est allée pour dissimuler ,un secret sur les techniques de torture ,à la population.
La sénatrice Diane Feinstein (Annette Bening) et Daniel .
La CIA ,Thomas Eastman (Michael C.Hall)
Son investigation explosive révèle leurs "techniques d'interrogatoire renforcées" protégées et adoubées par le gouvernement américain, qui donna son soutien et son accord à la CIA pour qu'elle torture les suspects afin de leur soutirer des informations capitales
La CIA ,Bernadette (Maura Tierney , séries The Affaire ,Urgence )
Après plusieurs années de recherches prouvant l'existence de ces pratiques cruelles passées sous silence, Jones rédige un rapport d'environ 500 pages, commandité par le United States Senate Select Committee on Intelligence, mais sa publication s'avère plus compliquée que prévu. En effet, la Maison-Blanche et la CIA mettent tout en œuvre pour étouffer les révélations de son enquête.
Denis McDonough (John Ham) homme politique et haut fonctionnaire américain du parti démocrate ,chef du cabinet de la Maison Blanche sous Barack Obama
Six semaines après les attentats du 11 septembre 2001, le président Bush signait le Patriot Act, une loi d'exception visant à « intercepter et faire obstacle au terrorisme ». Malgré la critique des ONG et de nombreux pays, certaines de ces mesures ont toujours cours aujourd'hui.
Non reconnu par le droit international. Les prisonniers sont privés des recours juridiques offerts aux autres détenus. Leur traitement inhumain suscite autant de critiques sur le plan moral que sur celui de l'efficacité : les experts sont ainsi nombreux à penser que Guantanamo alimente le terrorisme, plus qu'il ne le combat.
Un ancien sous-traitant de la CIA a expliqué qu’après les attentats qui ont fait 2 976 morts qu'il considérait comme un « devoir moral » de prévenir toute nouvelle attaque.
Si c’était à refaire, il le referait. James E. Mitchell, l’un des psychologues qui a aidé à concevoir les « méthodes d’interrogatoires poussés » de l’Agence centrale de renseignement (CIA) après le 11 septembre 2001, a justifié l’usage de la torture cette semaine devant un tribunal militaire de la base américaine de Guantanamo, à Cuba.
« Protéger la vie des Américains était plus important que l’inconfort de terroristes qui avaient volontairement pris les armes contre nous »,a ajouté le psychologue, qui a reconnu avoir lui-même participé à plusieurs sessions de simulacres de noyade (waterboarding).
La CIA a capturé des dizaines de personnes soupçonnées de liens avec Al-Qaida, et utilisé des « techniques d'interrogatoire musclé ». Ces méthodes comprenaient la privation de sommeil, la mise à nu du détenu ou encore la simulation de noyade.
Khaled Cheikh Mohammed (dit KSM, ses initiales en anglais), arrêté au Pakistan en 2003, a notamment été soumis à 183 sessions de waterboarding avant d’être transféré à Guantanamo en 2006.
Rappelant qu'il avait interdit ces méthodes dès son arrivée à la Maison Blanche, M. Obama a cependant mis en garde contre tout jugement « trop moralisateur » sur cette période.
« Nous avons fait beaucoup de choses justes, mais nous avons torturé des gens », a déclaré Barack Obama, au cours d'un point presse à la Maison Blanche, évoquant la prochaine déclassification d'un rapport parlementaire sur les techniques d'interrogatoire employées par la CIA entre 2002 et 2006, durant le mandat de George W. Bush. « Lorsque nous avons utilisé certaines techniques d'interrogatoire poussé, des techniques que je considère et que toute personne honnête devrait considérer comme de la torture, nous avons franchi une ligne », a-t-il poursuivi.
« Je pense que, lorsque l'on regarde en arrière, il est important de se souvenir combien les gens avaient peur après la chute des tours jumelles. Le Pentagone avait été touché, un avion s'était écrasé en Pennsylvanie. Les gens ne savaient pas si d'autres attaques étaient imminentes. Il y avait une énorme pression sur les épaules des forces de sécurité et nos équipes de sécurité nationale pour essayer de faire face à cette situation. »
M. Obama, qui a toujours apporté son soutien à la déclassification du rapport parlementaire, a jugé qu'il serait utile pour aider les Etats-Unis à tourner la page. « Nous devons, en tant que pays, assumer nos responsabilités face à ce qui s'est passé afin que, je l'espère, cela ne se reproduise plus à l'avenir », a-t-il déclaré.
Une sénatrice démocrate proche d'Obama, Dianne Feinstein, a publiquement dénoncé la disparition de milliers de documents sur l'usage de la torture après le 11 septembre 2001. La CIA dément.
La sénatrice a accusé la CIA d'avoir enfreint la loi pour empêcher la diffusion d'un rapport révélant l'ampleur de l'utilisation de la torture infligée aux accusés des attentats du 11 septembre 2001.
Des agents se sont infiltrés à plusieurs reprises – la dernière en janvier – dans les ordinateurs utilisés par les membres de la commission du renseignement enquêtant sur les programmes d'interrogation « renforcée » mis en place sous George W. Bush.
Un millier de pages ont été soustraites.« La fouille opérée par la CIA pourrait bien avoir violé le principe de séparation des pouvoirs inscrit dans la Constitution américaine, y compris la liberté d'expression et de débat », a dénoncé Feinstein.
Après les révélations d'Edward Snowden, Feinstein a pris la défense de la NSA (« National security agency », agence nationale de sécurité) et a continué à soutenir la pratique de collecte de masse des données.
Dans ce film Daniel J.Jones fait remarqué à son avocat : <<Jacques Bauer dans 24 H Chrono se justifie en disant>> :
<< Je respecte la convention mais vu les circonstances ....puis il éventre un gars pour lui faire avoué un complot>>
Les interrogatoire renforcés sont-ils justifiés après une horreur telle que le 11 septembre ?? les droits de l'homme sont-ils valables quand des terroristes ont tué des milliers de personnes innocentes ?? que ferait-on nous même, si nos parents ,enfants ou amis avaient été tués dans ces attentats ?? Telles sont les questions que l'on doit se poser pendant et après ce film .
A t'on le droit de franchir la ligne et d'enfreindre toutes les lois pour punir le terrorisme ? doit on être aussi barbares que ceux qui nous attaquent ??
ANNE VR(-_-)XXX
A découvrir aussi
- THE AFFAIR :LES AMANTS DE MONTAUK
- GAME OF TRHONES :LIEUX DE TOURNAGE EN ESPAGNE J'Y ÉTAIS
- DEAD TO ME : TWO WONDERFUL WOMEN IN DISTRESS.
Retour aux articles de la catégorie CINÉ POLITIQUE, HISTORIQUE, GUERRE, ESPIONNAGE. -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 133 autres membres