ROUART/RENOIR/LEROLLE/ESCUDIER/VALLERY-RADOT: TOUT POUR LA PEINTURE.
Tout le monde connaît Yvonne et Christine Lerolle Elles ont été immortalisées par Renoir dans son tableau : Yvonne et Christine Lerolle au piano (1897). Leur père Henri était peintre et collectionneur. Il comptait parmi ses familiers des artistes, des écrivains, des musiciens : Renoir, Degas, Debussy, Chausson, Mallarmé, Gide, Claudel… Elles avaient tout pour être heureuses, quand Degas qui aimait jouer les entremetteurs, eut l’idée de les marier à deux des fils d’un autre collectionneur de ses amis,Henri Rouart . Les sœurs Lerolle, devenues les sœurs Rouart, en avaient fini avec le bonheur et l’insouciance.
IL existe un cercle ou tout est lié c'est le cercle de l'Art ,de la Peinture ,de la Musique et de la littérature ,ce cercle est fermé par la Famille ,l'Amour ou l'Amitié .AVR.
Anne Vallery-Radot enfant avec Louis Rouart aux Alleux dans les année 1950
Aussi loin que je m'en souvienne ,depuis cette photo avec Louis Rouart ,j'ai toujours entendu mon père parler "des Rouart ";de l'appartement remplis de tableaux des impressionnistes et en particulier des <<Manet, Degas, Renoir>>
j'ai entendu parler de Renoir qui a peint Les tantes Lerolle "Christine et Yvonne ; j'ai entendu mon oncle Jean-Philippe Escudier et mon père évoquer si souvent des souvenirs de notre famille << Escudier,Lerolle, Rouart, Vallery-Radot>>..ces noms résonne en moi et tout cet amour passionné pour la Peinture me vient de là ,me viens de loin et c'est le plus bel héritage que je puisse avoir .
Dans ses mémoires mon père Jacques Vallery-Radot évoque Louis Rouart:
<<17 Juin 1932 ,Diner chez Tante Madeleine Lerolle dans l'hôtel particulier de l'avenue Duquesne ,ce soir sont présents, Jean Lerolle (le fils de Paul frère d'Henri) ,député de Paris et sa femme Etiennette ,Louis Rouart et sa femme Christine. Ce dernier me dit qu'il aime mon tableau des tuileries et aussi celui de Hyères ,nous regardons une admirable toile de Gauguin (tête sur un plat et des fleurs de feu ) ,un Degas (champs de courses) un Renoir (petite fille blonde et rose sur l'herbe ).........Philippe Rouart (le fils de Louis ) évoque son voyage au Maroc ....
26 juin 1932 ,Je retrouve à deux heures Louis Rouart à l'exposition Manet ,à L'Orangerie des Tuileries. Louis Rouart dont Bernanos dit qu'il est le dernier "vrai parisien" d'une époque à jamais disparue.......Louis Rouart m'emmène alors au Louvre pour comparer Manet et Velasquez.(.....) il est certain que Manet a été ébloui par Velasquez (.....)
Avec Louis Rouart ,si imprégné de culture si envahi de souvenirs par l'amitié qui le liait à Degas et à Manet sourtout -j'éprouve davantage cette émotion extraordinaire que que l'art nous communique et qui fait qu'à partir d'un certain âge "l'art et la vie ne font qu'un" comme dit Braque et aussi que "j'ai le souci de me mettre à l'unisson avec la nature bien plus que de la copier"et "J'aime la règle qui corrige l'émotion mais j'aime l'émotion qui corrige la règle"(.....)
J'ai vu aussi chez Rouart un album de dessin de Degas .....Tenir entre ses mains cet album est prodigieux .......ce Degas a le génie de la ligne,du trait et de la forme.Autant Manet est peintre autant lui est l'homme du dessin par excellence.IL est plus pur que Monsieur Ingres ,plus humain,plus près de la vérité quotidienne, plus proche de la vie..>
Mémoires de Jacques Vallery-Radot
Avec mon père Jacques Vallery-Radot.
C'est aux Alleux que remontent mes premiers souvenirs liés à la peinture et à l'Art en général; Ces sentiments et ces impressions reviennent aujourd'hui me parler à voix basse dans mon jardin secret.
Anne Vallery-Radot
LES ROUART
Henri Rouart devant son usine par Edgar Degas.
Henri Rouart (1833-1912),a croisé Degas sur les bancs du lycée et c'est sans doute de leur profonde amitié que lui vint ce goût de la peinture.Issu de la grande bourgeoisie fortunée et cultivée du 19ème siècle, d'une famille liée à l'art par l'artisanat, son père était passementier et il a épousé une demoiselle Jacob-Desmalter de la prestigieuse famille des ébénistes de Louis XVI et de l'Empire, Henri Rouart avait intégré l'Ecole Polytechnique .
Pastel d'Hélène Rouart, la femme d'Henri, par Degas .
Très jeune ,Henri , formé par Corot et Millet, obtient des prix de dessin. Il se met ensuite à peindre, exposant dès 1864 au Salon puis régulièrement aux côtés des impressionnistes. Il constitue tout au long de sa vie une collection exceptionnelle (Corot, Delacroix, Millet, Jongkind, Courbet, Daumier, Degas,Manet, Monet, Cézanne, Renoir, Morisot, Gauguin…) qui envahit son hôtel particulier de la rue de Lisbonne.Vers la cinquantaine, il abandonne toute activité professionnelle pour se consacrer enfin à la peinture .
Henri Rouart , le salon atelier de la rue de Lisbonne
Henri Rouart ,bateaux sur la Seine aux environs de Rouen.
Henri Rouart (1833-1912) a eu deux filles Hélène et Lucie .et quatre fils ,Ernest ,Louis, Alexis et Eugène .
Eugène Manet épouse Berthe Morisot
Eugène Manet, frère d'Edouard Manet
Berthe Morisot.
Eugène Manet et sa fille Julie Manet par Berthe Morisot
Berthe Morisot portrait de Julie.
Edouard Manet : Berthe Morisot au bouquet de violettes.

Julie Manet à 16 ans.
Ernest Rouart, fils d'Henri, épouse Julie Manet .
(jeannie Gobillard cousine germaine de Julie Manet):
Ernest passionné de l'art et peintre exigeant ,expose pour la première fois en 1899, puis chaque année au Salon des Indépendants, où il côtoie les artistes de sa génération : Bonnard, Vuillard, Maurice Denis, Le Douanier Rousseau.
Son frère Louis Rouart:
<<On peut dire qu'Ernest vécut toute son enfance et une partie de sa jeunesse dans la familiarité de Corot . Notre père (Henri Rouart ) ,en effet ,admirait passionnément ce grand artiste qui lui avait donné jadis de précieux conseils et près de qui ,il avait peint en plein air ,sur nature .(....)
Ernest Rouart acheva d'être initié à la bonne peinture par quelques essais de Cézanne .Sous leurs défauts ,il sut découvrir ,les dons les plus rares . Élevé dans ce monde enchanté, Ernest Rouart, devait nécessairement consacrer toute sa vie à l'Art .Notre père enseigna à Ernest les premiers éléments et demanda à son très cher et terrible ami ,Degas ,s'il consentirait à diriger ce jeune débutant ; Degas , qui ,certes ,n'aimait pas être encombré ,mais qui fût toujours ,le plus noble et le plus fidèle des amis, accepta avec simplicité et gentillesse .
Grande fût la joie d'Ernest d'avoir un tel maître qu'il vénérait et qu'il ne cessa jamais de chérir et d'écouter .(.....) Il l'envoya au Louvre copier les tableaux des grands maitres .(...) en allant se rendre compte dans la grande galerie ,du travail de son élève ,Degas s'arrêtait ,parfois pour donner des conseils à une charmante jeune fille qui copiait un Véronèse et qui était la fille de Berthe Morisot et d'un frère d'Edouard Manet .Il présenta un jour les deux jeunes gens ,qui quelques mois après s'épousèrent .
Degas ne cessa jamais d'être le grand ami de notre famille .(.....)>>
Louis Rouart.
Ernest Rouart et Paul Valéry avec Paule , Julie et Jeannie.
Jeannie Gobillard , Paul Valéry, Paule Gobillard et Julie Manet rue Villejust.
Julie Manet-Rouart et Jeannie Gobillard chez Les Mallarmé.
Très amis avec Jeannie et Paul Valéry le couple Manet-Rouart se maria le même jour à l'Eglise St Honoré d'Eylau et partagea avec eux le même immeuble de la famille Manet rue de Villejuste (aujourd'hui rue Paul Valery) durant toute sa vie; ainsi que leurs vacances dans la propriété « Le Mesnil », achetée par Berthe Morisot et Eugène Manet sur les bords de Seine, en aval de Meulan, peu avant la mort d'Eugène en 1893. Julie, unique héritière après le décès de Berthe Morisot en 1895, laissera les portes du Mesnil ouvertes au couple Valéry-Gobillard jusqu'à ceque la mort les sépare.Paul valery est aussi très proche de Robert Vallery-Radot et de Louis pasteur Vallery-Radot.
Ernest Rouart: Portrait de paul Valéry.
Ernest Rouart : Sa femme Julie Manet peignant
"Arbre généalogique " fait par mon oncle Jean-Philippe Escudier
Alexis Rouart, fils d'Henri, épouse Valentine Lamour
Paul César Helleu 1859 - 1927 Portrait d'Alexis Rouart chez son frère Henri Rouart
Degas : Valentine Lamour , madame Alexis Rouart et ses filles Hélène et Madeleine.
Si Degas était très lié avec Henri Rouart, éminent industriel, peintre, mais surtout collectionneur passionné et éclairé, duquel il ne réalisa pas moins de huit portraits, il appréciait également beaucoup son fils aîné Alexis (1869-1921) et la femme de ce dernier, née Valentine Lamour (1875-1940), qu’il représenta à plusieurs reprises.
Sur ce pastel frappant par son âpreté et son coloris violent, Degas saisit sur le vif une scène familière : Mme Rouart console sa fille Hélène suite à une brouille l’ayant visiblement opposée à sa sœur Madeleine, assise sur une chaise et leur tournant le dos.
Eugène Rouart, fils d'Henri, épouse Yvonne Lerolle
Louis Rouart fils d'Henri, épouse Christine Lerolle
Louis Rouart épouse Christine Lerolle
Louis le frère ainé a écrit :
<< La maison familiale que notre père Henri avait fait construire après la guerre 1870-1871 au 34 rue de Lisbonne était déjà un véritable musée à la naissance de mon frère Ernest Rouart le 24 août 1874. Mais ce musée n'avait rien d'officiel. Des Delacroix, des Corot (paysages d'Italie et figures ),des Daumiers ,des Degas,des Manet ,des Renoir s'y trouvaient mêlés à des Maîtres anciens dans une atmosphère exaltante ou rien n'était indifférent ou tout avait de la beauté et de la noblesse.(.......) pas une place libre sur les murs.Tous étaient couverts de tableaux ,les cadres se touchaient.
Une grande toile de Renoir fascinait dès l'entrée .C'était la célèbre amazone" refusée " au salon de 1873.(.......) On ouvrait une porte et un délicieux et éblouissant Renoir ,une jeune femme toute frémissante de fraîcheur et de joie de vivre dans sa robe d'un bleu éclatant ,vous accueillait avec un sourire au haut de l'escalier. quelques marches descendues ,et l'on se trouvait ,en face d'un Gauguin simple et noble comme une fresque antique .(....)
Louis Rouart assis dans le salon atelier de son père, Henri Rouart, rue de Lisbonne à Paris vers 1900
Louis et Christine Rouart ont 6 enfants: Alain, Philippe, Marie, Catherine, Eléonore, Isabelle et Augustin.

Christine et son fils Alain
Louis Rouart
Jean-Marie Rouart, fils d'Augustin et petit fils de Louis
Jean-Marie Rouart, né le à Neuilly-sur-Seine, est un romancier, essayiste et chroniqueur français. Il est membre de l'Académie française depuis 1997.
Né dans une famille de peintres, Jean-Marie Rouart est le fils du peintre Augustin Rouart (1907-1997) et l'arrière-petit-fils des peintres et collectionneurs Henri Rouart et Henry Lerolle. Il est le petit neveu de Julie Manet. : <<Dans mon livre "Une Jeunesse à l’Ombre de la Lumière", j’ai évoqué mes souvenirs d’enfance au sein de la gens-Manet-Morisot-Rouart et de ses chers amis peintres, Degas et Renoir. Renoir fut un des tuteurs de Julie Manet à la mort de sa mère, Berthe Morisot.Ces fous de peinture ne parlaient que de leur passion commune.Ils s’aimaient et ils aimaient l’élévation en général. La musique et la littérature les attiraient beaucoup aussi. Ernest Chausson etPaul Valéry étaient apparentés à cette famille de génies et Debussy et Mallarmé très proches par le cœur. Renoir a peint cinq portraits de ma grand-mère Christine Lerolle,jouant du piano ou lisant ou encore brodant, seule ou avec sa sœur,.Renoir aimait les jeunes filles des familles raffinées des artistes qui lui rappelaient l’aristocratie du XVIIIe siècle. Comme Proust, il était fasciné par l’aristocratie et il n’aimait pas la bourgeoisie du XIXe siècle,un peu obtuse, qui ne s’intéressait pas à l’art. Il adorait le peuple, dont il était issu, comme sa femme.>>
Jean-Marie Rouart en parlant de son père Augustin :
<< On pourrait à son propos […], parler de réalisme magique.Des tableaux comme Lagrimas y penas, Le Petit Pêcheur, Le Nageur, illustrent sa tentation du merveilleux. […] Si j’ai parlé chez lui de la passion de la lumière, il n’était pas moins obsédé par la vérité – vérité de l’art s’entend – dont la nature donne l’exemple […]. Loin d’être réaliste, il cherchait à transmettre cette poésie du réel qui enchante notre vision devant un paysage, ceux du Béarn ou de Noirmoutier en l’occurrence, ou devant des fleurs. »
Peintures d'Augustin Rouart, fils de Louis Rouart, père de Jean-Marie.
5 portraits de Jean-Marie dormant.
Autoportrait aux lunettes
Lacrimas y penas
Jean-Marie
Philippe Rouart , fils de Louis Rouart
Philippe Rouart était céramiste, peintre et graveur. Second fils de Louis Rouart et de Christine Lerolle. Cousin de Paule Gobillard. Illustre descendant des deux grandes familles de peintres impressionnistes tant Lerolle que Rouart, initié dès sa plus jeune enfance au crayon et pinceau au milieu de ses tantes Julie Manet et Berthe Morisot, guidé par son parrain et mentor Maurice Denis chez qui il rencontrera Desvallières avec lequel il entretiendra de solides liens d’amitié jusqu’en 1950.
Philippe Rouart exposa dès 1920 Au Salon du Champ de Mars, aux Independants, au Salon des Tuileries, en 1926 a la Galerie Druet, Au Salon d’automne. Il participa avec son oncle Ernest Rouart a l’organisation de l’Exposition du Centenaire de Manet en 1932, à celle de Edgar Degas en 1937 et de Berthe Morisot en 1941. Il participera également à la grande aventure de l’Art Sacré.
"L'Art sacré,l'art l'Art catholique 6 place St Sulpice "
Le but était de faire renaître l'atelier médiéval que la Renaissance avait supprimé.Cette idée apparaît déjà dans les Notes sur la peinture religieuse (1896) :« Si Dieu m'avait donné de naître quelques siècles plus tôt, à Florence au temps de frère Savonarole, certainement j'aurais été de ceux qui défendaient, avec une ardeur puérile et violente, contre l'envahissement du paganisme classique,l'esthétique du Moyen Âge. [....] J'aurais conspué la Renaissance. » Ce retour à ce que l'on croyait être l'essence de l'art médiéval, Maurice Denis l'avait vécu dans le symbolisme, dont il donnait sa propre définition : « J'ai toujours attaché beaucoup d'importance à l'idée symboliste. C'était vraiment une lumière pour des esprits navrés de naturalisme, et en même temps […]
Maurice Denis (1870-1943) qui se révèle un témoin privilégié de l'art sacré,en publiant dès 1890, des articles salués par Paul Valéry qui lui écrivait :
« J'aime beaucoup que le peintre que vous êtes soit aussi l'écrivain qu'il est »(Lettres à quelques-uns). À deux reprises, ces articles furent repris dans des volumes au titre suggestif, Théories. 1890-1910. Du symbolisme et de Gauguin vers un nouvel ordre classique (1912) et Nouvelles Théories. Sur l'art moderne, sur l'art sacré, 1914-1921 (1922). Maurice Denis s'est impliqué dans l'art sacré non seulement par ses œuvres et ses écrits, mais en fondant en novembre 1919 à Paris, avec George Desvallières (1861-1950) l'un des principaux groupements d'artistes chrétiens, les Ateliers d'art sacré, dont le programme est nourri de ses réflexions sur l'art, avec, entre autre Robert Vallery-Radot écrivain catholique cousin de Louis Rouart et cousin de Desvallières .
Robert Vallery-Radot : <<j’aime l’Art sain, puissant, mâle, un art spirituel et charnel à la fois, très pur et selon le plan de Dieu. » Et il ajoute :« Je suis Latin; j’ai l’amour extrême de la forme la plus précise, la plus colorée, mais je veux qu’elle soit lourde de sens, et que le sens aussi soit clair. J’aime l’Art simple, Sincère, celui qui dit : « Voilà » et se montre sans artifice, nu comme Adam sorti des mains du Créateur. Un geste suffit pour élargir en nous le silence créateur, car le Geste c’est l’Acte, c’est la figure de Dieu le Père. C’est pourquoi, avant tout, avant la couleur, avant même la musique, j’aime le Geste. Je suis sculpteur plus que peintre.
Que le Geste soit tranquille, noble et selon un beau rythme; j’ai la passion intense de l’ordre. Rien n’est beau comme une force qui se contient. La Nuit de Michel-Ange, la Résurrection de Lazare de Rembrandt, la Sonate Appassionata de Beethoven, la Genèse, voilà pour moi les sommets de l’Art. »
(1er septembre 1907.) Robert Vallery-Radot
Aux Alleux chez Robert Vallery-Radot : Georges Vallery-Radot, Georges Bernanos, Jacques et Robert Vallery-Radot, et derrière Augustin Rouart et Louis Rouart.
Portrait de Louis Rouart par Jacques Vallery-Radot élève de Maurice Denis.
Philippe Rouart: portrait du révérend père François Vallery-Radot, fils de Robert, frère de l'artiste peintre Jacques Vallery-Radot .
Les Vallery-Radot sont des cousins des Escudier, des Lerolle et des Rouart.
Peintures de Maurice Denis
Maurice Denis : Christine Lerolle
Les Lerolle-Escudier : famille des deux soeurs Yvonne et Christine Lerolle- Rouart.

Madeleine et Henri Lerolle les parents de Yvonne et Christine
"Arbre généalogique " fait par Jean-Philippe Escudier
Henri Lerolle a épousé Madeleine Escudier
Henry Lerolle, né à Paris le et mort dans la même ville le , est un peintre, graveur, musicien et collectionneur d'art français.
Henry Lerolle s'entoure d'artistes dont il collectionne les œuvres, de musiciens et d'écrivains comme Edgar Degas, Claude Monet, Pierre Auguste Renoir, Maurice Denis, Gustave Moreau ou Albert Besnard auquel il commande une série de vitraux pour son hôtel particulier du 20, avenue Duquesne à Paris6.
Henry Lerolle expose au Salon de la Société nationale des beaux-arts en 19017.
Violoniste et compositeur amateur, c'est par sa femme Madeleine Escudier, dont la sœur avait épousé Ernest Chausson, qu'il peut s'initier à la musique contemporaine : il devient l'ami de Claude Debussy et noue également des relations avec Henri Duparc, Serge Prokofiev, Maurice Ravel, Erik Satie ou Igor Stravinsky.
Ses deux filles épousent les fils de son ami l'industriel et collectionneur Henri Rouart — dont Eugène Rouart, mari d'Yvonne Lerolle, qui seront le sujet de la trilogie gidienne : L'École des femmes, Robert et Geneviève parue de 1929 à 19369.
Henry Lerolle, son épouse et ses deux filles ont posé pour plusieurs peintres, dont Edgar Degas, Pierre Auguste Renoir Maurice Denis, ou encore Albert Besnard
Madeleine et Henri Lerolle avec leurs quatre enfants dont leurs deux filles Yvonne l'ainée et Christine.
Peintures de Pierre-Auguste Renoir
Berthe Morisot et sa fille Julie Manet (Renoir est le parrain de Julie)
Julie Manet
Les peintures chez les Escudier
Marie escudier, soeur de Madeleine Escudier-Lerolle et de Jeanne Escudier-Chausson, épouse d'Arthur Fontaine
Victor Arthur Léon Fontaine (né le à Paris où il est mort le est un ingénieur et mécène français.
Il joue un rôle important sur la scène industrielle du début du XX ème siècle en occupant différents postes : Inspecteur général des Mines, conseiller d'État, directeur honoraire du travail, président des conseils d'administration du Réseau de l'État et des mines de la Sarre, président du conseil d'administration du Bureau international du travail.
En épousant Marie, la plus jeune des trois sœurs Escudier (Madeleine épouse de Henry Lerolle et Jeanne épouse d'Ernest Chausson), il entre dans une famille de peintres et de musiciens influents qui lui ouvrent les portes de l'Art. Le jeune couple Fontaine aura six enfants
Jeanne Escudier, soeur de Marie Escudier-Fontaine et de Madeleine Escudier-Lerolle, épouse d'Ernest Chausson
Ernest Chausson, né le à Paris et mort le à Limay, est un compositeur français.
Il se passionne pour les arts, notamment la littérature, la peinture, et la musique.
En mai 1882, Ernest Chausson participe à la création de l'Union des jeunes compositeurs, mais cette association ne dure pas, et Chausson rejoint bientôt la Société nationale de musique (SNM), qui présentera ses mélodies de l'opus 2, le .
Il épouse Jeanne Escudier le à la mairie du 8 ème arrondissement ; ils auront cinq enfants. Ernest Chausson sera très heureux dans sa vie familiale. Albert Besnard exécutera en 1891 un portrait du couple.
Il est devenu, par les deux sœurs de son épouse, beau-frère de l'artiste peintre Henry Lerolle et de l'industriel et mécène Arthur Fontaine, ce qui lui permettra d'élargir le cercle de ses relations artistiques.

Jeanne Escudier-Chausson est la soeur de Madeleine Escudier-Lerolle
Claude Debussy au piano dans la propriété d'Ernest Chausson à Luzancy août 1893 Paris musée d'Orsay.
« Si jamais compositeur fut un miroir de son époque, ce fut Debussy.Il aimait la peinture, il mit de la couleur dans sa musique.Il aimait la poésie, il donna à ses oeuvres le sentiment poétique.Il aimait la danse et les corps en mouvement, il fit danser sa musique et danser sur sa musique.» C. Amar
Claude Debussy était très ami avec Louis Pasteur Vallery-Radot qui a écrit le livre " Tel était Claude Debussy".
Dans notre famille la littérature, la musique mais surtout la peinture sont, comme je l'ai déjà écrit plus haut, le plus bel héritage que je puisse avoir.
Anne Vallery-Radot, fille du peintre Jacques Vallery-Radot et petite fille de l'écrivain -journaliste Robert Vallery-Radot.
ANNE VR("-_-")XXX
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