ANNE VALLERY-RADOT RUBRIQUES ART & CINÉ

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THE TWELVE, DANS LES COULISSES D'UN JURY.

 

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The twelve ou De Twaalf est une série dramatique/thriller belge crée par Bert Van Dael et Sanne Nuyens (série Beau Séjour), diffusée depuis 2019.

  

 

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 Saison 1

 

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Douze citoyens ordinaires sont appelés à former un jury d'assises dans une affaire de meurtre aussi traumatisante que controversée : Fri Palmers, une directrice d'école respectée, est accusée de deux assassinats, dont celui de sa propre fille. Mais le sort de Fri n'est pas le seul à être dans la balance. Au fur et à mesure que le procès prend de l'ampleur, les vies des jurés sont ébranlées à leur tour. Chacun d'entre eux est en proie à ses propres démons.

 

 

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Frie Pamers (Maaike Cafmeyer)

La directrice d'école Frie Palmers est devant le tribunal, accusée d'un double meurtre. On lui attribue l'assassinat de sa meilleure amie il y a 18 ans et, plus récemment, celui de sa fille Roos. Alors que Palmers assure qu'elle est innocente, un juré de douze membres est constitué pour le procès...à eux de décider de la culpabilité ou de l'innocence d'une femme brisée.

Frie Palmers a-t-elle tué sa fille Roos pour punir son ex-mari et l’empêcher de les séparer ? est-elle aussi responsable du décès de sa meilleure amie Britt, survenu 18 ans plus tôt ? Dans ce procès d’assises, où l’on suit le cheminement de six jurés en particulier, on se rend compte que tout le monde ment… Et que la recherche de la vérité s’annonce bien plus complexe qu’on le pensait.

 


 

 

Saison 2

 

 

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Anton, un père, et sa fille, Julie, sont sur le banc des accusés pour le meurtre de la belle-mère de Julie.

 

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Julie Bergman (Louisa Peeters) et son père Anton Bergman (Koen De Graeve). 

Le président du tribunal interroge tour à tour Anton et Julie. Celle-ci prétend avoir accidentellement poussé Marianne dans l'escalier, tandis que son père déclare avoir quitté la maison après une querelle et ne pas avoir revu sa compagne avant de découvrir sa mort brutale. Ses souvenirs sont confus car il avait trop bu, lors de la fête d'anniversaire de Marianne, ce jour-là. Anton a également du mal à supporter la stratégie de son avocat, Frank, qui veut qu'il aille à l'encontre de la déclaration de sa fille.

 


 

Cette fiction est inspirée du classique de Sydney Lumet, « 12 hommes en colère », sorti en 1957. Ce drame judiciaire américain suit un jury composé de douze hommes, appelé à se prononcer à l’unanimité sur le sort d’une personne accusée de parricide. « Nous aimions évidemment beaucoup le film, mais nous avons vite réalisé que nous ne pouvions pas faire la même chose en série », expliquent les deux scénaristes, Bert Van Dael et Sanne Neyens, dans une interview accordée au Figaro. « Le film est un huis clos, nous ne savons rien des personnages. Dans la série, nous les développons, nous nous sommes concentrés sur le passé des jurés. »

« The Twelve » n’est pas donc une série judiciaire à proprement parler. « Nous n’aimons pas trop ce genre. Nous voulions apporter notre propre point de vue en nous focalisant sur les personnages et ce qui se passe durant l’audience. Comment des gens normaux se retrouvent dans la situation exceptionnelle de faire partie d’un jury et comment se sont-ils liés les uns aux autres ? »

« Nous avons parlé avec six ou sept vrais jurés. Nous nous sommes beaucoup inspirés d’eux pour définir les personnages de notre série. On voit souvent des procès d’assises mais rarement du point de vue des jurés », souligne Bert Van Dael. Si on excepte bien sûr le fameux film Douze hommes en colère de Sidney Lumet.

 

« Nous avons été aidés par un juge célèbre en Flandre à qui nous pouvions poser toutes nos questions et qui a relu tout le scénario lorsqu’il a été terminé », précise Sanne Nuyens.

 

 

« La série débute par le point de vue des policiers, ensuite chaque épisode suit un des témoins pour percevoir l’affaire à travers son regard, explique Bert Van Dael. À la fin, on suit les délibérations du jury. C’est l’épisode que nous avons surnommé les ‘Douze hommes en colère’ même s’il n’y a pas que des hommes dans la salle… La grande différence avec le film, c’est que vous connaissez déjà les jurés puisque vous les suivez depuis le début du procès. Vous connaissez le contexte de l’affaire et la psychologie de chacun. »

Finalement, le duo a choisi de mettre « six personnalités en avant car douze cela aurait été trop imposant. Nous nous sommes inspirés des personnes que nous avions rencontrées mais aussi de nos propres vies car nous nous connaissons très bien », plaisantent-ils.

 

Cette série est assez prenante car elle est très réaliste et nous met en face des propres démons de chacun. Malgré quelques incohérences juridiques par rapport à la liberté de parole et à l'impartialité, elle est excellente !!

ANNE VR("-_-")XXX  



28/02/2024
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