Jean Gabin, d'état civil Jean Alexis Moncorgé, est un acteur français né le à Paris9 e ,et mort le à Neuilly-sur-Seine
Il est le fils de Ferdinand Joseph Moncorgé (1868-1933), tenancier de café et comédien d'opérette sous le nom de scène de Gabin, et de Madeleine Petit (1865-1918), plumassière du quartier duSentier reconvertie dans le registre « chanteuse fantaisiste » de café-concert sous le pseudonyme d'Hélène Petit.
Il a six frères et sœurs aînés, Ferdinand-Henri (1888-1939), Madeleine (1890-1970) et Reine (1893-1952), trois bébés ne survivant pas.
À partir de 1935, il devient une star du cinéma français grâce à son « charisme exceptionnel » et à Julien Duvivier qui lui offre les rôles principaux de La Bandera avec Annabella, qui est son premier succès.
Puis il a une aventure avec Marie Camilleri en Algérie pendant la Seconde Guerre mondiale (de 1943 à 1945), avant d'épouser le 29 mars 1949 un ancien mannequin, Catherine Fournier dite Dominique (1918-2002), avec qui il a trois enfants :
Florence (née en 1949), Valérie (née en 1952) et Mathias (né en 1956).
Jean Gabin et Gaby Masset : Mariés de 1925 à 1931
Jean Gabin et Jeanne Mauchain dite "Doryane ":Mariés de 1933 à 1943
Le 28 Mars 1949 Jean Gabin épouse Catherine Fournier, mannequin chez le couturier Lanvin , dite "Dominique" qui a déjà un enfant et sera la mère de ses trois enfants
Après s'être destinée à une carrière musicale dans un premier temps,elle se tourne vers le théâtre et le cinéma au début des années 1920.Lancée par le film L'Ange bleu de Josef von Sternberg, produit par la UFA en 1930, elle est repérée par le studio américain Paramount et poursuit sa carrière à Hollywood.
En 1923 elle a épousé Rudi Sieber, père de sa fille Maria, mais dans la vie de Marlène, les histoires d'amour au masculin comme au féminin se sont succédés ou superposés sans relâche. Si ses amants hollywoodiens, de Gary Cooper à Yul Brunner en passant par James Stewart ou John Wayne, n'ont été que des aventures fugaces, trois hommes ont marqué plus que d'autres la vie tumultueuse de " l'ange bleu " : le metteur en scène juif viennois Josef von Sternberg, l'écrivain pacifiste allemand Erich Maria Remarque et Jean Gabin, le ténébreux militaire français de Gueule d'amour.
Mariée en 1923 avec Rudy Sieber
ils ont une fille en 1924 Maria-Elisabeth
avec Rudy
avec Josef Von Sternberg
avec Erich Maria Remarque
Avec John Wayne
avec James Stewart
Yul Brunner
Marlène et Jean
1941 La rencontre à New-York
Le , refusant de tourner pour les Allemands pendant l'occupation, Gabin s'expatrie à Hollywood aux États-Unis où il va retrouver les Français Jean Renoir, Julien Duvivier, Charles Boyer, Jean-Pierre Aumont, Jean Gabin rencontre Marlène Dietrich, à New York, après avoir fait le trajet depuis Los Angeles après une période d'ennui, un soir de juillet 1941, ;il entre au cabaret new-yorkais" La Vie parisienne," Marlène Dietrich y est attablée au côté d'Ernest Hemingway." C'est pas vrai ! Jean ! Comme je suis heureuse de vous revoir ! Venez vous asseoir à mes côtés ", s'exclame la diva en se précipitant sur l'acteur français qui a l'air un peu perdu dans cette terre d'exil.
ils ne sont plus de jeunes premiers. Elle a quarante ans, lui trente sept ans soit trois ans de moins. Hollywood ne leur ouvre pas vraiment les portes. Depuis trois ans, les films de Marlène peinent à faire recette. On n'hésite pas à affirmer que pour le box-office, elle est un poison mortel.
Alors elle s'est trouvé une autre occupation. L'Allemande antinazie joue le rôle de guide pour les exilés d'Europe. Elle fait engager ses amis allemands à la Fox, et soutient également les acteurs et metteurs en scène français comme Jean-Pierre Aumont, Jean Renoir, René Clair, Julien Duvivier.
La " Prussienne " et le Français ont des choses en commun.Tous deux sont des exilés haïssant la dictature hitlérienne.Marlène, que Goebbels rêvait d'enrôler dans la propagande nazie,se démène pour aider ses compatriotes fuyant l'Europe. Gabin, l'apolitique à la gouaille populaire, a lui aussi refusé de céder aux avances de l'occupant nazi.
Entraînant Jean à sa table, Marlène le présente à son ami Hemingway.Elle lui parle de sa rencontre avec l'auteur de Pour qui sonne le glas, lui confie que leur amour est " pur et platonique ".Elle lui dit aussi qu'elle est la première lectrice de ses manuscrits.Et Hemingway de confirmer : " J'estime plus son opinion que celle des professeurs, car je crois que Marlène en sait davantage sur l'amour que quiconque. " Jean s'étonne de son maniement parfait de la langue de Molière. Marlène lui explique qu'elle avait une gouvernante française et que, plus tard, son institutrice, dont d'ailleurs elle était tombée amoureuse, était également d'origine française. Pour l'apprentissage de l'anglais, elle est passée par la dure école de Josef von Sternberg, le perfectionniste.
Aussitôt elle propose à Jean de lui apprendre l'accent américain et de l'initier à la vie hollywoodienne, comme elle l'a fait pour René Clair auparavant. " J'ai besoin de me rendre utile ", lui dit-elle simplement.
C'est ainsi que Jean Gabin entre dans le clan de la Dietrich, toujours entourée de plusieurs hommes ou de femmes. Rudi Sieber, son mari en titre, et Josef von Sternberg, son metteur en scène, en sont les membres les plus fidèles. Erich Maria Remarque vient de céder sa place à la milliardaire américaine Jo Castairs, remplacée à son tour par James Stewart. Mais Jean ne l'entend pas de cette oreille. Il veut un chez-lui ou, mieux, un chez-eux.
Et Marlène, amoureuse, leur trouve une maison à Brentwood, à quelques centaines de mètres des studios hollywoodiens de Sunset Boulevard. Mieux encore, l'ancienne propriétaire de cette maison de rêve est son éternelle rivale Greta Garbo. Pour son " homme ", Marlène se met à la cuisine campagnarde, mijotant des pot-au feu et des choux farcis. Elle apprend aussi à imiter les expressions argotiques de Jean, telle que " pose ton popotin là ", qu'elle emploie par exemple en invitant quelqu'un à passer à table.
1943-1945
Le , le tribunal d'Aix prononce le jugement de divorce de Jean Gabin avec sa deuxième épouse Jeanne Mauchain, à ses torts entiers et reconnus.
Par patriotisme, Gabin s'engage, en avril 1943, dans les Forces navalesfrançaiseslibresdu général de Gaulle pour libérer son pays.Embarqué comme canonnier chef de pièce sur le pétrolier militaire Elorn,il traverse l'Atlantique en convoi à destination de Casablanca, attaqué au large par les sous-marins et par les avionsallemands aux approches de la Méditerranée. Puis sous les ordres de l'enseigne de vaisseau et futur vice-amiral André Gélinet, le second maître Jean
Au début de l'année 1944, Marlène tourne Kismet, film musical dans lequel ses jambes peintes en or font autant parler la presse que la percée des Alliés en Italie puis apparaît dans le film de propagande HollywoodParade aux côtés du tout-Hollywood.
Puis Marlene décide de donner des concerts pour soutenir les soldats
Dietrich pousse plus loin son engagement en intégrant l'United ServiceOrganizations (USO) . Elle part pour le front européen en avril 1944,chantant pour les troupes américaines et britanniques stationnées au Royaume-Uni, avant d'accompagner la 3e armée américaine du général Patton en Italie, en France puis en Allemagne et enTchécoslovaquie pendant la campagne de libération donnant plus de 60 concerts en quinze mois.
Son interprétation de "Lili Marleen," chanson popularisée par le régime nazi, devient l’emblème de la résistance à celui-ci.
Toute sa vie, il restera très attaché à la marine nationale et proche de celui qui fut son chef, le vice-amiral Gélinet et sa famille.
Après avoir retrouvé Marlène Dietrich en Allemagne, il revient en France. Il prend une chambre au Claridge à Paris, où Marlène le rejoindra quelques semaines plus tard. Il rêve de paix, de tranquillité et de mariage ,et depuis qu'il a obtenu son divorce en 1943 il est libre.
Séductrice androgyne ou femme fatale, .en smoking d’homme ou robe en strass, elle symbolisait l’éternel féminin ;il était le mâle incarné. Elle était tendre et joyeuse, il était bourru et solitaire ; elle était allemande, lui, français, en ces temps tumultueux où leurs nations s’affrontaient ; ils étaient tous les deux beaux, rétifs, et stars – surtout elle. Marlene Dietrich et Jean Gabin n’étaient pas faits pour s’entendre. Ils se ressemblaient, mais tout les opposait. Ils se sont aimés éperdument – surtout elle.
Lettre de Marlène :
<<Mon ange,
Tu es complètement fou – et tu me rends folle avec tes doutes.Dans ma dernière lettre, je parlais de mon divorce à moi, bien sûr.Je pense que le meilleur moment sera après le film.Rudi va essayer de trouver un travail à Paris. Il est tout à fait d’accord pour le divorce – c’est plutôt l’idée qui le choque – et je dois dire qu’elle me choque aussi. Simplement l’idée, c’est tout.
Nous sommes si bourgeois, au fond. Nous avons décidé de ne pas y être présents et de tout faire par des avocats, si possible.S’il te plaît, trouve quelles sont les raisons les plus dignes pour obtenir un divorce en France.
Le Claridge est très bien si tu récupères mes affaires au Ritz, parce qu’il me faut des vêtements chauds pour aller voir ma mère tout de suite.
J’espère que tu comprendras cela – après, je serai toute à toi.Je resterai avec toi jusqu’à la fin de ma vie – mariée ou pas, comme tu le voudras. Mais si tu veux un enfant, il vaut mieux qu’on se marie.
J’espère que tu as reçu les choses que je t’ai envoyées de chez O’Hara.Il n’y a plus beaucoup d’avions maintenant et on n’a plus le droit d’envoyer des choses comme des vêtements en France. Incroyable mais vrai. Mais c’est possible pour la Hollande.J’emmène des vêtements pour un bataillon et des bottes pour l’hiver.André, au lieu de m’apporter mon maquillage l’a envoyé directement.C’était avant que je sache qu’on a seulement le droit d’envoyer de la nourriture en France. Alors je lui ai dit de m’apporter un autre jeu de maquillage, pour que je puisse le prendre avec moi. Jack Pierce d’Universal m’a donné tout le maquillage dont je pourrais avoir besoin et j’amène aussi l’huile démaquillante. J’aurai aussi du savon et des stylos, des lames de rasoir et de l’huile d’olive. J’ai passé la journée à faire les bagages et s’il faut que je paye une amende, tant pis. J’en ai besoin pour le film. M’aimes-tu toujours mon ange ?
Que se passe t-il avec ton appartement ? Si tu n’arrives pas à l’avoir, je n’ai peut-être pas besoin d’amener tout le linge. Je suis inquiète pour mon visa – il y avait écrit « sans permis de travail » sur le formulaire. Si tout se passe bien, je partirai le 10 septembre par avion. Je t’enverrai un câble avant.
Je t’embrasse comme toujours mon ange – je t’aime.>>
Ta grande
Certaines rumeurs inquiètent Jean Gabin A Hollywood, le couple Dietrich-Gabin avait choqué la puritaine, Amérique ,mais à Paris, il soulève l'ironie :
" Vous vous rendez compte, notre Gabin national avec cette chleuh ", dit-on dans son dos.
Elle débarque en septembre 1945 avec sa garde-robe, des cigarettes et du café. Gabin est nerveux, irritable.
Elle se désole :
« Il a la médaille militaire et la croix de guerre mais il a honte de posséder une voiture ! »
En 1946, après avoir acheté les droits du roman ,Jean fait en sorte que Marlène soit sa partenaire dans le film ou il incarne le rôle-titre de "Martin Roumagnac," Le film, éreinté par la critique, obtient pourtant à l'époque un succès commercial avec deux millions d'entrées.
Jean fait en sorte que Marlène soit sa partenaire dans "Martin Roumagnac". Mais le film est rejeté autant par les critiques que par le public. Confrontée à des problèmes financiers, Marlène cherche à décrocher un contrat à Hollywood et veut persuader Jean d'en faire autant. Lui, qui déteste l'Amérique, campe sur ses positions :
" Ou tu restes avec moi, ou c'est fini entre nous ", lui dit-il. Mais elle ne le crois pas et elle a tort .
Pendant que Marlène tourne dans Golden Earring à Hollywood, Gabin à Paris réalise que Marlène ne quittera jamais son mari et Hollywood . Il ne croit plus que sa" grande " divorcera un jour de Rudi Sieber, qui lui aussi par ailleurs mène une vie aussi libre qu'elle.
Ce couple "libertin Marlène et Rudy "semble plus soudé que Gabin ne le croyait alors il n'attend plus Marlène car pour lui son couple avec elle est désormais mort .
Et Jean Gabin ne voudra plus jamais la revoir ,c'est fini !!
1947 Miroir
Gabin tourne avec Martine Carol .IL a une liaison avec elle relatée par la presse à scandale.
Martine Carol et Jean Gabin
Lorsque Marlène revient à Paris, Jean multiplie les ruses pour ne pas la rencontrer. C'est l'été 1947. Marlène est toujours amoureuse.
Pendant longtemps encore, elle essaiera en vain de voir son amant,mais elle ne le verra jamais ..
Ainsi demande-t-elle à Jean Marais de s'asseoir avec elle à la terrasse d'un café en face de l'immeuble, rue François 1er, où habite son" Jean ".
Elle y reste des heures et des journées entières dans l'espoir de l'apercevoir, même lorsqu'elle apprend qu'il s'est remarié le 28 mars 1949.
Jean Gabin ne reparlera plus jamais de Marlene Dietrich .
La Famille de Jean Gabin
1949
Un soir de mai 1949, Marlène se rend à "La Vie parisienne," (du même nom que le restaurant de New-York ou ils se sont rencontrés ) 12, rue Sainte-Anne, à Paris.
Par hasard, Jean Gabin et son épouse s'y trouvent aussi.IL vient de se marier ,il est heureux et tranquille .Jean le bourru n'a ni un regard ni un mot pour sa " Prussienne ".Ulcérée, elle quitte le restaurant en passant derrière la chaise de Jean qui ne bouge pas.
Marlène a dit :
<<C’était un homme tendre et aimant. Il m’a aimée comme je l’ai aimé. C’est une perte, à laquelle je pense jour et nuit >>.
Mais elle n'a rien lâché pour lui ,elle ne l'a pas choisi ,Gabin ne lui a jamais pardonné de l'avoir considéré comme un amant de plus .Il voulait l'épouser et fonder une famille avec elle ; ce n'est pas ce qu'elle voulait ;
Ce n’est qu’à la mort de Gabin, en novembre 1976, que Marlene Dietrich perd définitivement l’espoir de revoir une dernière fois son grand amour. Pendant presque trente ans, elle avait attendu, en vain, un geste de réconciliation de l’amant d’antan.
Mais lui – têtu comme il l’a toujours été – refusait de reprendre contact avec elle ,il était passé à autre chose ,il avait construit une famille comme il l'avait toujours voulu ; elle n'existait plus ..
Leur désir n'était plus le même , Jean Gabin voulait l'exclusivité et la fidélité dans le mariage . Marlène Dietrich voulait garder sa liberté,sa carrière à Hollywood et tous ses amis .
La passion de jean Gabin et de Marlène Dietrich était vraie,fougueuse et utopique pendant " La Guerre" mais à l'heure de "La Paix" ou tout devenait possible elle n'a pas tenue ....car ils n'avaient pas la même version de l'amour ...
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