ANNE VALLERY-RADOT RUBRIQUES ART & CINÉ

ANNE VALLERY-RADOT RUBRIQUES ART & CINÉ

L'ORANGERIE, L'EXPOSITION PERMANENTE.

 

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Le Baiser de Rodin 

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Le musée national de l’Orangerie, officiellement « établissement public du musée d'Orsay et du musée de l'Orangerie – Valéry Giscard d'Estaing » depuis 2021.

Musée de peintures impressionnistes et post-impressionnistes situé dans le jardin des Tuileries, à l’extrémité occidentale de la Terrasse du bord de l'eau, place de la Concorde, à Paris, l'Orangerie est rattaché depuis 2010 au musée d'Orsay.

 

Outre le célèbre cycle des Nymphéas, huit grandes peintures de Claude Monet qui recouvrent les murs de deux grandes salles ovales, le musée présente des œuvres de Pierre-Auguste Renoir,Alfred SisleyClaude MonetPaul CézanneHenri MatissePablo PicassoAmedeo Modigliani,Le Douanier RousseauAndré DerainChaïm SoutineMarie LaurencinMaurice UtrilloPaul Gauguin et Kees van Dongen.

 


 

 

 

Construit en 1852, sur les plans de l’architecte Firmin Bourgeois, pour y abriter les orangers du jardin des Tuileries, le bâtiment actuel est achevé par son successeur, Louis Visconti. Le bâtiment sert alors à accueillir les orangers du jardin des Tuileries pendant l'hiver ; ils étaient jusqu'alors abrités dans la galerie basse du palais du Louvre en cette saison.

Conçue comme une serre, sa façade sud, donnant sur le fleuve, est vitrée afin de recevoir la lumière du soleil, tandis que la façade nord est aveugle, afin de protéger les orangers des vents venus du nord. Si les plans du bâtiment sont de Firmin Bourgeois, le décor extérieur des deux portes, situées respectivement à l'est et l'ouest du bâtiment, est l'œuvre de l'architecte Visconti

 


 

 

 

 

 

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 Cliquez sur le photos pour les agrandir .


 

 

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 Renoir, son fils Claude, Coco, Le Clown 1909 

La salle Pierre-Auguste Renoir   

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 Femme nue dans un paysage .vers 1883.

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Yvonne et Christine Lerolle vers 1897/1898. 
 
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Claude Renoir jouant vers 1905.


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Gabrielle et jean. 1895

 

 

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les Jeunes filles au piano. 1892.

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Baigneuse aux cheveux longs.vers 1895

 

 


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 Portrait de deux fillettes .1890/1892.

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Bouquet dans une loge.1860. 

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Femme à la lettre.Vers 1890.


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"Femme accoudée" ,cette toile de petit format n’a pas toujours été isolée. Elle faisait partie initialement d’une toile regroupant plusieurs motifs distincts peints par l’artiste. Ce motif a probablement été découpé après la mort de Renoir pour former cette petite composition. Et "femme au chapeau" . Ces deux tableaux ont été peints, vraisemblablement, vers les toutes dernières années de sa vie.

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Femme nue couchée .1903/1907.


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Blonde à la rose.
C’est à la fin de sa vie que Renoir peint ce portrait d’Andrée-Madeleine Heuschling. Celle-ci est alors tout juste âgée de 15, 16 ou 17 ans. Elle fut le dernier modèle de Renoir. "Qu’elle est belle ! 
J’ai usé mes vieux yeux sur sa jeune peau et j’ai vu que je n’étais pas un maître mais un enfant" aurait-il déclaré. 

 Surnommée "Dédée", elle devint par la suite comédienne et connue sous le nom de Catherine Hessling. Elle épousa le fils du peintre, Jean Renoir et fut l’interprète de plusieurs de ses films. Le portrait où dominent les tonalités rouges et les taches de couleurs semble caractérisé par une dilution des formes représentatives de la dernière manière de Renoir.

 

 

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 Baigneuse assise s'essuyant une jambe 

Le sujet de la toile, une baigneuse nue assise s’essuyant la jambe, ressemble à l’une des toiles les plus précoces de Renoir de la collection intitulée Femme nue dans un paysage, datée de 1883. C’est en effet un sujet que Renoir a traité plusieurs fois au cours de sa carrière. Ici le traitement est cependant très différent de la toile de 1883. La touche est beaucoup plus épaisse et beaucoup plus longue, jouant sur des juxtapositions donnant une impression vibrante.

 


 

 Utrillo 

 

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Utrillo," La maison de Berlioz", qui se situait à Montmartre, à l'angle de la rue St Vincent et de la rue du Mont -Cenis ou Berlioz vécu de 1834 à 1837. Braque y a installé son atelier en 1911.  


Matisse 

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Odalisque à la culotte grise.1927.

 

 


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Nu drapé étendu .1923/1924.

 

 


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Odalisque bleue ou l'esclave blanche .Dans les années 1920.

"Matisse en mourant, m'a légué ses odalisques" confiera Picasso à Roland Penrose après la mort du maître. C'est dire l'importance qu'il accordait à cette série d'oeuvres peintes à Nice dans les années vingt. Matisse reprend une grande tradition iconographique du XIXe siècle, illustrée magistralement par Ingres et Delacroix. Le thème réveille en lui "l'heureuse nostalgie" de ses séjours en Algérie, au Maroc ou à Séville.

 


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La jeune fille et le vase de fleurs ou le nu rose.1921.

A Nice, où il séjourne régulièrement dès la fin de la décennie 1910, Matisse redécouvre la luminosité du Midi.


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Le boudoir .1921.

 

 

 


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Les trois soeurs .1916/1917.

Ce portait de trois sœurs est l’une des œuvres magistrales de Matisse. Trois jeunes femmes brunes assises prennent place sur un fond bistre. Deux des jeunes femmes nous regardent tandis que la dernière est absorbée par sa lecture. Le peintre réussit ici l’équilibre parfait entre différents éléments apparemment inconciliables : la variété des attitudes des trois sœurs, des couleurs discordantes, l’impression de la juxtaposition de plusieurs niveaux de perspective.


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Femme au canapé ou le divan 1921.

 


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 Femme au violon .1921/1923.


Marie Laurencin  

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Danseuses espagnoles .

Mariée à un Allemand, Marie Laurencin vécut hors de Paris durant près de cinq années de 1914 à 1919, durant lesquelles elle séjourna principalement en Espagne, puis en Suisse et en Allemagne. 

 

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Femmes au chien .1920.

 

La composition à l’horizontale montre deux jeunes femmes, dont l’une tient une guitare, entourant un chien. Elle est le parfait reflet du monde féminin que se plaît à peindre Marie Laurencin au début des années 1920. C’est aussi un écho direct à son travail sur les décors de l’opérette Les Biches de 1923.  L’animal s’interpose et semble faire le lien entre les figures féminines, habillée de robes à nœuds ou d’une écharpe. Les deux jeunes femmes songeuses ne se font pas face et semblent étrangères l’une à l’autre.

 

 


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Portrait de mademoiselle Chanel.1923.

À l’automne 1923, Marie Laurencin travaille pour les ballets russes de Serge de Diaghilev établis à Paris, Monte-Carlo et Londres, et réalise les décors et les costumes du ballet Les Biches. De son côté, Gabrielle dite Coco Chanel (1883-1971), dessine les costumes de la même compagnie pour l’opérette Le Train Bleu sur un scénario de Jean Cocteau et une musique de Darius Milhaud. Déjà riche et célèbre, Coco Chanel commande son portrait à Marie Laurencin, qui débute une carrière de portraitiste mondain.

 

 


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 Portrait de madame Paul Guillaume.1924.


Modigliani 

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Portrait de Paul Guillaume 1915.

Amedeo Modigliani rencontra Paul Guillaume grâce au poète Max Jacob (1876-1944) en 1914. Paul Guillaume démarrait alors son activité de marchand et loua à Montmartre un atelier pour Modigliani. Ce dernier réalisa en 1915 et 1916 quatre portraits de son mécène. Le portrait du musée de l’Orangerie a été peint chez la maîtresse de l’artiste, Beatrice Hastings (1879-1943), poétesse britannique, qui résidait également à Montmartre.

 


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Antonia 1915.

 

Seul le prénom du modèle de ce portrait est connu : Antonia. Il est traditionnellement daté de 1915 car il présente des ressemblances avec une autre toile de Modigliani de la même année ayant aussi appartenu à Paul Guillaume : Madame Pompadour, conservée à l’Art Institute de Chicago.

 


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 Femme au ruban de velours 1915.

Ce portrait se distingue par la pureté et la stylisation des traits du visage. Avec ses yeux vides, sans pupilles cette figure apparait comme une adaptation à la peinture des expérimentations menées par Modigliani dans ses sculptures de Têtes et dans les dessins et esquisses de Cariatides. C’est un "visage-masque" qui reflète également l’intérêt de l’artiste pour les arts nègre et océanien.


 

 

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Photo site de L'Orangerie . 

Ceci est une sélection personnelle, il y a d'autres peintres et d'autres oeuvres, auxquels je suis beaucoup moins sensibles.  

Photos des tableaux de l'exposition, Anne Vallery-Radot. 21 Mai 2021.Sauf mention "Photo site de L'Orangerie".

 

ANNE VR (-_-)XXX



23/05/2021
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