ANNE VALLERY-RADOT RUBRIQUES ART & CINÉ

ANNE VALLERY-RADOT RUBRIQUES ART & CINÉ

GEORGE ORWELL : NINETEEN EIGHTY-FOUR , BIG BROTHER

 

 Capture d’écran 2020-03-24 à 14.53.38.png

 

 

 

Publié en 1949 , 1984 est une  dystopie ou de la science-fiction. La principale figure du roman, Big Brother, est devenue une figure métaphorique du régime policier et totalitaire, de la société de la surveillance, ainsi que de la réduction des libertés.

Très clairement inspiré du système soviétique, avec son Parti unique, son chef tutélaire objet d'un culte de la personnalité, son régime d'assemblée, sa confusion des pouvoirs, ses plans de productions triennaux, son militarisme de patronage, ses parades et manifestations « spontanées », ses files d'attentes, ses slogans, ses camps de rééducation, ses confessions publiques « à la moscovite » et ses affiches géantes. On peut aussi y voir des emprunts au nazisme, au fascisme et au stalinisme.

 

 

1984 s'inspire d'un ouvrage de l'écrivain russe Ievgueni Zamiatine intitulé "Nous autres "et paru en 1920. Lui aussi donne la description d'une dystopie totalitaire. Il emprunte aussi énormément à "La Kallocaïne", dystopie de la Suédoise Karin Boye, publié en 1940, qui pose le problème de la confiance, de la délation et de la trahison des proches dans un régime totalitaire.

 

 

 

 

 Capture d’écran 2020-03-24 à 14.54.40.png

 

 

  "Qui gouverne le passé gouverne le présent. Qui gouverne le présent gouverne l'avenir". 

 

 

Synopsis , Résumé et Extraits : 

Le monde, depuis les grandes guerres nucléaires des années 1950, est divisé en trois grands « blocs » :

l’Océania (Amériquesîles de l'Atlantique, comprenant notamment les îles Anglo-CeltesOcéanie et Afrique australe)

l’Eurasia (reste de l'Europe et URSS)

et l’Estasia (Chine et ses contrées méridionales, îles du Japon, et une portion importante mais variable de la Mongolie, de la Mandchourie et du Tibet6) qui sont en guerre perpétuelle les uns contre les autres.

Ces trois grandes puissances sont dirigées par différents régimes totalitaires revendiqués comme tels, et s'appuyant sur des idéologies nommées différemment mais fondamentalement similaires : l’Angsoc (ou « socialisme anglais ») pour l'Océania, le « néo-bolchévisme » pour l'Eurasia et le « culte de la mort » (ou « oblitération du moi ») pour l'Estasia.

Tous ces partis sont présentés comme communistes avant leur montée au pouvoir, jusqu'à ce qu'ils deviennent des régimes totalitaires et relèguent les prolétaires qu'ils prétendaient défendre au bas de la pyramide sociale. Les trois régimes sont présentés comme étant socialement, économiquement et idéologiquement sensiblement les mêmes.

 

En dehors de ces trois blocs subsiste une sorte de « Quart-monde »ou "Disputed ", dont le territoire ressemble approximativement à un parallélogramme ayant pour sommet TangerBrazzavilleDarwin et Hong Kong. C'est le contrôle de ce territoire, ainsi que celui de l'Antarctique, qui justifie officiellement la guerre perpétuelle entre les trois blocs.

 

 

 Capture d’écran 2020-03-24 à 14.52.10.png

 

 

 

 

Le Parti a la main mise sur les archives et fait accepter sa propre vérité historique en la truquant ; il pratique la désinformation et le lavage de cerveau pour asseoir sa domination. Il fait aussi disparaître des personnes qui lui deviennent trop encombrantes et modifie leur passé, ou les fait passer, faux témoignages des intéressés à l'appui, pour des traîtres, des espions ou des saboteurs. C'est le principe de la « mutabilité du passé » car « qui détient le passé détient l’avenir ».

 

 

Un positionnement réellement philosophique soutient l'action du Parti : la théorie du Parti est que le passé n'existe pas en soi. Il n'est qu'un souvenir dans les esprits humains. Le monde n'existe qu'à travers la pensée humaine et n'a pas de réalité absolue. Ainsi, si Winston est le seul homme à se souvenir que l'Océania a été une semaine plus tôt en guerre contre l'Eurasia et non contre l'Estasia, c'est lui qui est fou et non les autres. Même si le fait est objectivement réel, il n'existe que dans le sens ou il n'a de conséquences que dans la mémoire de Winston Smith.

 

 

La société est divisée en trois parties : le Parti intérieur, le Parti extérieur et les Prolétaires, les Prolétaires vivent dans des zones spéciales. Le maître de l'Océania est Big Brother, dont le portrait est affiché sur tous les murs et télécrans. 

 

 

<<Les buts de ces 3 groupes sont absolument inconciliables.
Le but du groupe supérieur est de rester en place.
Celui du groupe moyen, de changer de place avec le groupe supérieur.
Le but du groupe inférieur, quand il en a un (car c’est une caractéristique permanente des inférieurs qu’ils sont trop écrasés de travail pour être conscients, d’une façon autre qu’intermittente, d’autre chose que de leur vie de chaque jour) est d’abolir toute distinction et de créer une société dans laquelle tous les hommes sont égaux. Du point de vue de la classe inférieure, aucun changement historique n’a jamais signifié beaucoup plus qu’un changement du nom des maîtres.>>

 

 

 

<<C’était une journée d’avril froide et claire. Les horloges sonnaient treize heures. Winston Smith, le menton rentré dans le cou, s’efforçait d’éviter le vent mauvais. Il passa rapidement la porte vitrée du bloc des « Maisons de la Victoire », pas assez rapidement cependant pour empêcher que s’engouffre en même temps que lui un tourbillon de poussière et de sable.

Le hall sentait le chou cuit et le vieux tapis. À l’une de ses extrémités, une affiche de couleur, trop vaste pour ce déploiement intérieur, était clouée au mur. Elle représentait simplement un énorme visage, large de plus d’un mètre : le visage d’un homme d’environ quarante-cinq ans, à l’épaisse moustache noire, aux traits accentués et beaux.>>

 

 

<< À chaque palier, sur une affiche collée au mur, face à la cage de l’ascenseur, l’énorme visage vous fixait du regard. C’était un de ces portraits arrangés de telle sorte que les yeux semblent suivre celui qui passe. Une légende, sous le portrait, disait : BIG BROTHER VOUS REGARDE. >>

Capture d’écran 2020-03-24 à 14.56.00.png

 

 

Winston Smith ,39 ans, habitant de Londres en Océania, est un employé du Parti Extérieur et travail au ministère de la Vérité .

 

 

Capture d’écran 2020-03-24 à 14.49.04.png

 

 

 

<<Le ministère de la Vérité frappait par sa différence avec les objets environnants. C’était une gigantesque construction pyramidale de béton d’un blanc éclatant. Elle étageait ses terrasses jusqu’à trois cents mètres de hauteur. De son poste d’observation, Winston pouvait encore déchiffrer sur la façade l’inscription artistique des trois slogans du Parti :

LA GUERRE C’EST LA PAIX

LA LIBERTE C’EST L’ESCLAVAGE

L’IGNORANCE C’EST LA FORCE

Le ministère de la Vérité comprenait, disait-on, trois mille pièces au-dessus du niveau du sol, et des ramifications souterraines correspondantes.

Disséminées dans Londres, il n’y avait que trois autres constructions d’apparence et de dimensions analogues. Elles écrasaient si complètement l’architecture environnante que, du toit du bloc de la Victoire, on pouvait les voir toutes les quatre simultanément.

C’étaient les locaux des quatre ministères entre lesquels se partageait la totalité de l’appareil gouvernemental.

Le ministère de la Vérité, qui s’occupait des divertissements, de l’information, de l’éducation et des beaux-arts.

Le ministère de la Paix, qui s’occupait de la guerre.

Le ministère de l’Amour qui veillait au respect de la loi et de l’ordre.

Le ministère de l’Abondance, qui était responsable des affaires économiques.

Leurs noms, en novlangue, étaient : Miniver, Minipax, Miniamour, Miniplein.>>

 

Le travail de Winston consiste à remanier les archives historiques afin de faire correspondre le passé à la version officielle du Parti. Ainsi, lorsque l'Océania déclare la guerre à l'Estasia alors qu'elle était en paix deux jours avant avec cet État, les autres membres du ministère de la Vérité, notamment ceux du commissariat des archives (« Commarch » en novlangue) où travaille Winston, doivent veiller à ce que plus aucune trace écrite n'existe de l'ancienne alliance avec Estasia.

 

Susceptible d'être traqué par la Police de la Pensée, une redoutable organisation de répression, il dissimule ses opinions contestataires aux yeux de ses collègues de travail. Le roman s'ouvre sur les projets d'écriture de Winston ; il désire en effet garder une trace écrite et donc fixe du passé, en opposition à la propagande de l'Océania.

<<Son attention se concentra de nouveau sur la page. Il s’aperçut que pendant qu’il s’était oublié à méditer, il avait écrit d’une façon automatique. Ce n’était plus la même écriture maladroite et serrée. Sa plume avait glissé voluptueusement sur le papier lisse et avait tracé plusieurs fois, en grandes majuscules nettes, les mots :

À BAS BIG BROTHER

À BAS BIG BROTHER

À BAS BIG BROTHER

La moitié d’une page en était couverte.

Il ne put lutter contre un accès de panique. C’était absurde, car le fait d’écrire ces mots n’était pas plus dangereux que l’acte initial d’ouvrir un journal, mais il fut tenté un moment de déchirer les pages gâchées et d’abandonner entièrement son entreprise.>>

 

La ténuité des possibilités de rébellion apparaît rapidement ; la simple rédaction de son journal n'est possible à Winston que grâce à une singularité dans le plan de son appartement qui permet d'échapper au regard omniprésent du télécran, sorte d'écran installé dans chaque foyer qui sert à la diffusion continue de la propagande du gouvernement et à voir et entendre ce qui se passe chez les gens.

 

 

<<Winston fit brusquement demi-tour. Il avait fixé sur ses traits l’expression de tranquille optimisme qu’il était prudent de montrer quand on était en face du télécran. Il traversa la pièce pour aller à la minuscule cuisine. En laissant le ministère à cette heure, il avait sacrifié son repas de la cantine. Il n’ignorait pas qu’il n’y avait pas de nourriture à la cuisine, sauf un quignon de pain noirâtre qu’il devait garder pour le petit déjeuner du lendemain. Il prit sur l’étagère une bouteille d’un liquide incolore, qui portait une étiquette blanche où s’inscrivaient clairement les mots « Gin de la Victoire ». Le liquide répandait une odeur huileuse, écœurante comme celle de l’eau-de-vie de riz des Chinois. Winston en versa presque une pleine tasse, s’arma de courage pour supporter le choc et avala le gin comme une médecine.

Instantanément, son visage devint écarlate et des larmes lui sortirent des yeux. Le breuvage était comme de l’acide nitrique et, de plus, on avait en l’avalant la sensation d’être frappé à la nuque par une trique de caoutchouc. La minute d’après, cependant, la brûlure de son estomac avait disparu et le monde commença à lui paraître plus agréable. Il prit une cigarette dans un paquet froissé marqué « Cigarettes de la Victoire », et, imprudemment, la tint verticalement, ce qui fit tomber le tabac sur le parquet. Il fut plus heureux avec la cigarette suivante. Il retourna dans le living-room et s’assit à une petite table qui se trouvait à gauche du télécran. Il sortit du tiroir un porte-plume, un flacon d’encre, un in-quarto épais et vierge au dos rouge et à la couverture marbrée.>>

 

 

Et un jour ,Winston croise Julia, une jeune femme du commissariat aux romans, membre de la « Ligue anti-sexe des juniors », d'apparence particulièrement disciplinée.

Ce qu'il sait d'elle n'a rien de rassurant. Elle fait donc partie de la « Ligue Anti-sexe », une organisation du Parti dont le but est de décourager les relations sexuelles, de promouvoir le célibat et de faire baisser le taux de mariages. Les scientifiques du Parti ont d'ailleurs reçu pour mission de rechercher les moyens de faire disparaître l'orgasme, dont le caractère incontrôlable pourrait à terme représenter une menace. Sinistre ironie, la jeune fille travaille dans un service où des machines fabriquent des récits pornographiques, destinés aux Prolétaires, qui, eux, ne sont pas ciblés par l'endoctrinement permanent.

Il la hait, pensant qu'elle est une espionne de la Police de la Pensée. Plus tard, elle lui remet discrètement un papier où est écrit : « Je vous aime ». 

Ensemble Ils rêvent d’un soulèvement, croient au mythe d’une Fraternité clandestine qui unirait les réfractaires.

<<Il était presque onze heures et, au Commissariat aux Archives, où travaillait Winston, on tirait les chaises hors des bureaux pour les grouper au centre du hall, face au grand télécran afin de préparer les Deux Minutes de la Haine. Winston prenait place dans un des rangs du milieu quand deux personnes qu’il connaissait de vue, mais à qui il n’avait jamais parlé, entrèrent dans la salle à l’improviste. L’une était une fille qu’il croisait souvent dans les couloirs. Il ne savait pas son nom, mais il savait qu’elle travaillait au Commissariat aux Romans.(.......................................................)

L’autre personne était un homme nommé O’Brien, membre du Parti intérieur. Il occupait un poste si important et si élevé que Winston n’avait qu’une idée obscure de ce qu’il pouvait être. Un silence momentané s’établit dans le groupe des personnes qui entouraient les chaises quand elles virent approcher sa combinaison noire, celle d’un membre du Parti intérieur. O’Brien était un homme grand et corpulent, au cou épais, au visage rude, brutal et caustique. En dépit de cette formidable apparence, il avait un certain charme dans les manières. Il avait une façon d’assurer ses lunettes sur son nez qui était curieusement désarmante – et, d’une manière indéfinissable, curieusement civilisée. >>

 

 

<<Comme d’habitude, le visage d’Emmanuel Goldstein, l’Ennemi du Peuple, avait jailli sur l’écran. Il y eut des coups de sifflet çà et là dans l’assistance. La petite femme rousse jeta un cri de frayeur et de dégoût. Goldstein était le renégat et le traître.

Il y avait longtemps ,combien de temps, personne ne le savait exactement, il avait été l’un des meneurs du Parti presque au même titre que Big Brother lui-même. Il s’était engagé dans une activité contre-révolutionnaire, avait été condamné à mort, s’était mystérieusement échappé et avait disparu.

Le programme des Deux Minutes de la Haine variait d’un jour à l’autre, mais il n’y en avait pas dans lequel Goldstein ne fût la principale figure. Il était le traître fondamental, le premier profanateur de la pureté du Parti. Tous les crimes subséquents contre le Parti, trahisons, actes de sabotage, hérésies, déviations, jaillissaient directement de son enseignement.

Quelque part, on ne savait où, il vivait encore et ourdissait des conspirations. Peut-être au-delà des mers, sous la protection des maîtres étrangers qui le payaient. Peut-être, comme on le murmurait parfois, dans l’Océania même, en quelque lieu secret.>>

 

 

Winston et Julia  prennent contact avec O’Brien, le personnage intelligent et charismatique, membre du Parti intérieur, dont Winston a l’intime conviction qu’il est membre de la Fraternité. Et O’Brien leur fait parvenir « Le Livre » de Goldstein, l’ennemi du peuple et du Parti, objet de la haine et de la peur la plus intense en Océania. Y sont expliqués tous les tenants et aboutissants du système et des manipulations psychologiques mises en place en Océania.

 

 

 le « Livre » de Goldstein qui explique notamment qu'une révolution ne peut réussir que si une classe moyenne peut remplacer la classe dirigeante. Ceci explique que le parti intérieur (classe dirigeante) surveille tout particulièrement le parti extérieur (classe moyenne). Prolongeant sa fable la Ferme des animaux, c'est une véritable théorie des révolutions qu'Orwell expose, en présentant dans 1984 son contraire et corollaire : les techniques utilisées pour empêcher toute révolution.

Mais comme le but du Parti est d'épurer toutes les pensées qui lui sont gênantes avant d'exécuter ceux qui les ont émises afin d'éliminer ce que Winston appelle « la nature humaine ». La loyauté de Winston envers Julia était la dernière chose qui allait contre les idées du Parti, c'était donc l'étape finale logique de sa « rééducation ».

 

Ce livre est en vérité une création du Parti Intérieur, qui est à l'origine du régime de l'Océania, et Emmanuel Goldstein est une figure allégorique au même titre que Big Brother ; ce qui y est écrit n'en reste pas moins vrai d'après les paroles d'O'Brien, donnant une dimension terrifiante à ce monde.

 

 

Winston et Julia sont arrêtés par la Police de la Pensée et amenés au Ministère de l'Amour . Winston apprend que M. Charrington, qui louait une chambre à Winston et Julia, y avait caché une caméra derrière un tableau.

Capture d’écran 2020-03-24 à 14.50.06.png

Winston y retrouve O'Brien lui-même, qui n'a en fait jamais été membre de la Fraternité , bien au contraire, car il est justement chargé de traquer les « criminels par la pensée ». O'Brien lui apprend que Winston était repéré comme peu fiable bien avant que lui-même n'en prenne conscience ,sept ans plus tôt .

 

Winston et Julia sont torturés  et humiliés pendant des jours et des semaines, voire des mois  jusqu'à ce qu'ils perdent toutes leurs  convictions morales et soient prêts à accepter sincèrement n'importe quelle vérité, aussi contradictoire soit-elle pourvu qu'elle émane du Parti. Ils sont alors  "rééduqués" .

 

Capture d’écran 2020-03-24 à 14.52.55.png
 

 

Libéré, moralement vaincu et amoureux de Big Brother, Winston peut désormais s'attabler à résoudre des problèmes de jeu d'échecs, dans le Café du Châtaignier.

Autrefois, à travers les fenêtres de ce même café, il avait aperçu les visages défaits d'anciens membres du Parti, devenus officiellement des « traîtres » puis passés publiquement aux aveux.

Julia vient s’asseoir à sa table. Ils s'avouent s'être mutuellement trahi, et qu'ils ont même trahi leurs sentiments. Le parti a gagné .

<<Ils ne se révolteront que lorsqu’ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu'après s'être révoltés >>

 Capture d’écran 2020-03-24 à 15.35.21.png

 

 

En 1984 sort  Le Film, 1984 "Le crime par la pensée n'entraîne pas la mort. Il est la mort"film britannique réalisé par Michael Radford 

 

 

<<Le crime de penser n'entraîne pas la mort. Le crime de penser est la mort. Maintenant qu'il s'était reconnu comme mort, il devenait important de rester vivant aussi longtemps que possible.>>

 

 

 

 Capture d’écran 2020-03-24 à 15.43.23.png
Capture d’écran 2020-03-24 à 15.44.10.png

 

 

 

Extraits :

<< Nous ne naissons pas libre et égaux, comme le proclame la constitution, on nous rend égaux. Chaque homme doit être à l'image de l'autre, comme ça tout le monde est content; plus de montagnes pour intimider >> 

<< Une paix vraiment permanente serait exactement comme une guerre permanente. Cela, bien que la majorité des membres du Parti ne le comprenne que dans un sens superficiel, est la signification profonde du slogan du Parti : la guerre, c’est la paix. >>

 

 

<<Le ministère de la Paix s’occupe de la guerre. Celui de la Vérité, des mensonges. Celui de l’Amour, de la torture. Celui de l’Abondance, de la famine.

On ne doit pas faire de martyrs.
Inquisition : pour chaque hérétique brûlé sur le bûcher, des milliers d’autres se levèrent. Les hommes mourraient parce qu’ils ne voulaient pas abandonner leur vraie croyance. Naturellement, toute la gloire allait à la victime et toute la honte à l’Inquisition qui la brûlait.
Nous ne détruisons pas l’hérétique parce qu’il nous résiste. Tant qu’il nous résiste, nous ne le détruisons jamais. Nous le convertissons.

L’espèce humaine avait le choix entre la liberté et le bonheur. Le bonheur valait mieux.>>

 

 

<<Nous savons que personne ne s’empare du pouvoir avec l’intention d’y renoncer. Le pouvoir n’est pas un moyen, il est une fin. On n’établit pas une dictature pour sauvegarder une révolution. On fait une révolution pour établir une dictature.>>

 

 

 

ANNE VR (-_-)XXX

 

Capture d’écran 2020-03-24 à 16.46.59.png

 

Sur ce blog dans la catégorie Ciné Uchronies .



29/03/2020
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 140 autres membres