ANNE VALLERY-RADOT RUBRIQUES ART & CINÉ

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STEPHEN KING :UNE SALE GRIPPE QUI DEVIENT UN FLÉAU

 

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Une sale grippe

 

Une sale grippe ,titre original : Night Surf, est une nouvelle de Stephen King qui fait partie du recueil Danse macabre publié en 1978.La nouvelle a été publiée initialement dans le numéro de printemps  de la revue littéraire Ubris, éditée par l'université du Maine. Elle est ensuite parue sous une forme révisée dans le recueil Danse macabre.

C'est à partir de cette base que Stephen King a ensuite développé l'histoire du Fléau.

Dans un monde où la grippe A.6 venue d'Asie a éliminé la majeure partie de la population, six jeunes gens se réunissent sur une plage après avoir fait brûler vif un homme rencontré par hasard qui souffrait du dernier stade de la grippe. Ils pensent tous être immunisés car ils ont tous survécu à la grippe A.2 mais l'un d'eux confie à Bernie, le narrateur, qu'il est contaminé. Bernie, régulièrement plongé dans des rêveries sur sa vie d'avant la pandémie, commence alors à accepter l'éventualité de sa mort prochaine.

 

 

 

 

Le Fléau

 

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Comme le livre "Night Shift " n'avançait pas, son histoire s'est alors transformée pour devenir "Le Fléau", un récit post-apocalyptique, après qu'il eut vu un reportage sur la guerre chimique et biologique, et avec La Terre demeure, roman de George R. Stewart, comme source d'inspiration principale.

D'autre part, King avait toujours eu comme ambition d'écrire un récit épique, une sorte de Seigneur des anneaux replacé dans l'Amérique contemporaine, et a intégré cet aspect à son roman, le personnage de Stu Redman jouant le rôle de Frodon SacquetRandall Flagg celui de Sauron, et Las Vegas étant sa représentation du Mordor .

 

 

Synopsis et Extraits :

Malgré toutes les précautions, un virus s'échappe d'une base de recherches de l'armée américaine. Un soldat parvient à quitter la base avant sa fermeture automatique et, avant de mourir, transmet le virus à tous les gens qu'il croise sur sa route. Une épidémie de « super-grippe » ayant un taux de contamination de 99,4 % se répand alors, d'abord aux États-Unis, puis dans le monde entier et, en quelques semaines, la civilisation s'effondre, totalement ravagée. Seule une poignée de rescapés naturellement immunisés contre le virus parvient à survivre.

 

 

<<Il a suffi que l’ordinateur d’un laboratoire ultra-secret de l’armée américaine fasse une erreur d’une nano seconde pour que la chaîne de la mort se mette en marche. Le Fléau, inexorablement, se répand sur l’Amérique et, de New York à Los Angeles, transforme un bel été en cauchemar. Avec un taux de contamination de 99, 4 %.
Dans ce monde d’apocalypse émerge alors une poignée de survivants hallucinés. 
Ils ne se connaissent pas, pourtant chacun veut rejoindre celle que, dans leurs rêves, ils appellent Mère Abigaël : une vieille Noire de cent huit ans dont dépend leur salut commun. Mais ils savent aussi que sur cette terre dévastée rôde l’Homme sans visage, l’Homme Noir aux étranges pouvoirs, Randall Flagg. L’incarnation des fantasmes les plus diaboliques, destinée à régner sur ce monde nouveau. C’est la fin des Temps, et le dernier combat entre le Bien et le Mal va commencer.>>

 

 

 

 

<<13 juin 1990. 2 heures 37 du matin. Et 16 secondes. Dans le labo l'horloge passe au rouge. 48 heures plus tard, l'information tombe : Contamination confirmée. Code probable souche 848 - AB. Mutation antigène chez Campion. Risque élevé. Mortalité importante. Contagion estimée à 94,4%. Top secret. Dossier bleu. Ça chavire, ça bascule. La Super-Grippe, l'Etrangleuse ou le Grand Voyage commence ses ravages... Une mécanique bien huilée. Des corps sur le bord de la route. Puis dés fosses dans les cimetières. Ensuite des fosses communes. Et enfin des cadavres qu'on balance dans le Pacifique. De Los Angeles à New York le fléau se répand, pire que la peste. Mais est-il pire fléau que la peur qui tenaille les rares survivants, tous touchés par le même cauchemar au même instant ? L'image de l'Homme Noir...>>

 

 

 

<<Montrez-moi un homme seul, et je vous montrerai un saint. Donnez-moi un homme et une femme, et ils vont tomber amoureux. Donnez-moi trois êtres humains, et ils vont inventer cette chose charmante que nous appelons la « société ». Donnez-m'en quatre, et ils vont construire une pyramide. Donnez-m'en cinq, et ils vont décider que l'un d'entre eux est un paria. Donnez-m'en six, et ils vont réinventer les préjugés. Donnez-m'en sept, et dans sept ans ils vont réinventer la guerre. L'homme a peut-être été créé à l'image de Dieu, mais la société humaine a été créée à l'image de Son grand ennemi.>>

 

 

- Crois-tu... crois-tu que les gens apprennent ?

 

Elle ouvrit la bouche, hésita, ne répondit rien. La flamme de la lampe à pétrole vacilla. Les yeux de Frannie paraissaient très bleus.

 

- Je ne sais pas, dit-elle enfin.

 

Elle sembla malheureuse de sa réponse ; elle sembla vouloir faire un effort pour en dire davantage, pour l'éclairer peut-être. Mais elle ne put que répéter :

 

Je ne sais pas.

 

 

 

"Nous ne pouvons que gagner du temps, la vie de Peter, la vie de ses enfants, peut-être la vie de mes arrière-petits-enfants. Jusqu'à l'an 2100 peut-être, sûrement pas plus longtemps. Peut-être moins. 

Suffisamment de temps pour que cette pauvre terre se recycle un peu. Une saison de repos."

 

Voilà au moins un avantage ,un peu de repos pour la Nature et la terre .......

Et peut-être réapprendre l'essentiel entre nous tous !!  

 

 

ANNE VR(-_-)XXX

 

 

 



21/03/2020
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